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Sémiologie analytique
L’interrogatoire permet le plus souvent de faire le diagnostic.
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Caractères
Il est le plus souvent rotatoire (vertige vient du latin vertere : tourner). Le sujet se sent tourner comme sur un manège. Il peut préciser le sens de rotation, horaire ou antihoraire. Il peut s’agir plus rarement d’un déplacement linéaire antéropostérieur, latéral ou vertical (chute dans un trou, montée en ascenseur) ou des oscillopsies (= observation de la conséquence du nystagmus). Il peut être moins bien systématisé : troubles de l’équilibre, sensation d’ébriété.
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Diagnostic différentiel
Le vertige est souvent confondu à tort avec :
- des lipothymies ;
- des malaises ;
- un flou visuel, des « mouches volantes » ;
- des manifestations phobiques (agoraphobie – acrophobie).
Une perte de connaissance n’est jamais d’origine vestibulaire.
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Durée du vertige
Elle est variable, de quelques secondes, quelques minutes, quelques heures ou quelques jours. Ces classes de durée sont un élément fondamental du diagnostic étiologique.
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Circonstances déclenchantes
Le vertige peut être spontané, survenant lorsque le sujet est immobile et au repos.
Ailleurs, peuvent déclencher ou aggraver le vertige :
- la position de la tête dans l’espace ;
- une prise de position (mise en décubitus latéral droit, gauche, le fait de se lever, de se coucher, de regarder en l’air…) ;
- la rotation rapide de la tête ;
- le bruit (effet Tullio) ;
- le mouchage.
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Étude de l’enveloppe évolutive
- Grande crise vertigineuse unique.
- Notion d’une ou plusieurs crises vertigineuses antérieures, date de la première, de la dernière crise ?
- Vertige permanent.
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Symptômes associés
Troubles cochléaires : acouphènes et/ou surdité. Il faut noter le rapport temporel entre ces troubles et la crise de vertige.
Troubles neurovégétatifs : nausées et vomissements (qui orientent souvent à tort vers une affection digestive), pâleur, sueurs.
Céphalées : la présence de céphalées anormales pour le sujet doit faire rechercher une cause centrale.
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Antécédents
- Anxiété.
- Vasculaires : HTA, cardiopathie.
- Traumatique (traumatisme crânien avec perte de connaissance).
- Neurologiques.
- Médicamenteux (hypotenseurs, neuroleptiques…).
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