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L’adhérence de la céramique sur le métal est le facteur le plus important de la liaison céramo-métallique. En règle générale, cette adhésion est le résultat d’une chémisorption par diffusion entre les oxydes sur la surface de l’alliage et dans la céramique. Ces oxydes sont formés au moment du mouillage de l’alliage par la céramique et lors du frittage de la céramique.
Les échecs d’origine mécanique les plus fréquents sont liés à cette rupture de la liaison céramo-métallique.
Plusieurs facteurs contrôlent l’adhésion métal-céramique :
• la formation d’une liaison chimique forte
• l’interpénétration mécanique des deux matériaux
• les contraintes résiduelles,
• l’absence de vides ou défauts de mouillage de la céramique sur le métal.
Les méthodes permettant d’obtenir une véritable liaison chimique entre la céramique et l’alliage n’ont pas encore été développées. Cependant la formation d’oxydes à la surface de l’alliage contribue de façon significative à la formation d’une adhésion correcte.
La formation d'oxydes superficiels à haute température joue un rôle déterminant dans les mécanismes de liaison entre la céramique et l'alliage (TCM), ainsi que dans les procédés de soudo brasage.
Les alliages précieux, résistants à la corrosion, doivent être modifiés par adjonction d’éléments plus facilement oxydables. La formation de cette couche d’oxyde est alors obtenue lors du “dégazage” des armatures avant l’application de la céramique.