1  -  Introduction

L’empreinte se définit comme une marque en creux ou en relief obtenue par pression (Le petit Larousse illustré, 2007).

Le choix du matériau à empreinte constitue une des étapes fondamentales de la chaîne prothétique. Il doit permettre d’obtenir un modèle de travail dont la fidélité reflète sa capacité d’enregistrement d’une situation clinique établie [64 (64) J Nam, AJ Raigrodski, J Townsend, X Lepe, LA Mancl. , Assessment of preference of mixing techniques and duration of mixing and tray loading for two viscosities of vinyl polysiloxane material. J Prosthet Dent 2007 ; 97 : 12-17.]. La précision dimensionnelle et la définition des états de surface sont subordonnées aux procédures cliniques, aux comportements des matériaux, et aux modalités de traitement de l’empreinte [19 (19) V Cazalot, D Feuillet, E Renard, A Hoornaert. , Les empreintes en prothèse sur implant. Cah Prothèse 2007 ; 137 : 39-46.]. Il n’existe pas de protocole d’élaboration standard et chaque étape de l’empreinte et de son traitement doit s’adapter au type de restaurations et aux conditions cliniques [25 (25) M Degrange. , Structure, propriétés des élastomères et précision des empreintes. Actual Odonto Stomatol 1995 ; 191 : 369-385.,85 (85) C Wadhwani, GH Johnson, X Lepe, AJ Raigrodski. , Accuracy of newly formulated fast-setting elastomeric impression materials. J Prosthet Dent 2005 ; 93 : 530-539.]. La rigueur apportée à chacune d’elles est le gage de qualité et de pérennité des reconstitutions prothétiques. Selon O’Brien [67 (67) WJ O’Brien. , Dental materials and their selection. Quintessence Publishing Co., 1997 : 421 p.], deux grandes classes de matériaux à empreinte peuvent être choisies pour répondre à ces objectifs cliniques (figure 1) : les matériaux présentant un comportement élastique, et ceux présentant un comportement inélastique, ou rigide.

Figure 1 : classification des matériaux à empreinte
(67) WJ O’Brien. Dental materials and their selection. Quintessence Publishing Co., 1997 : 421 p.
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