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Dépistage des facteurs de risque de malnutrition et de la malnutrition
En présence d’un patient, il faut toujours se demander s’il n’est pas à risque de malnutrition (c’est à dire d’avoir des apports alimentaires inférieurs à ses besoins protéino-énergétiques) compte tenu de sa situation psycho-sociale et/ou pathologique.
Les principales situations favorisant la malnutrition sont les suivantes :
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situations favorisant une carence d’apports isolée :
- diminution des capacités masticatoires
- troubles de la déglutition
- déficits moteurs ou tremblements des membres supérieurs
- détériorations intellectuelles / démences
- perte d’autonomie
- douleur / souffrance psychique (troubles de l’humeur)
- thérapeutiques agressives (chimio / Rx)
- maladies du tube digestif (mycose buccale / Å“sophagienne…)
- régimes abusifs (sans sel strict)
- polymédications / psychotropes (surtout chez la personne âgée)
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situations favorisant un hypercatabolisme :
- infection / pathologie inflammatoire
- hyperthyroïdie
- réparation tissulaire (polytraumatisme ; brûlures …)
Il existe 3 circonstances imposant le dépistage de la malnutrition :
- patient à risque de malnutrition
- difficulté à manger exprimée par le patient
- irrégularité de la prise alimentaire observée par l’entourage ou les soignants
La tenue d’une feuille de surveillance alimentaire permet alors de confirmer la malnutrition.
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