4  -  Dépistage des facteurs de risque de malnutrition et de la malnutrition

En présence d’un patient, il faut toujours se demander s’il n’est pas à risque de malnutrition  (c’est à dire d’avoir des apports alimentaires inférieurs à ses besoins protéino-énergétiques)  compte tenu de sa situation psycho-sociale et/ou pathologique.

Les principales situations favorisant la malnutrition sont les suivantes :

  • situations favorisant une carence d’apports isolée :
    • diminution des capacités masticatoires
    • troubles de la déglutition
    • déficits moteurs ou tremblements des membres supérieurs
    • détériorations intellectuelles / démences
    • perte d’autonomie
    • douleur / souffrance psychique (troubles de l’humeur)
    • thérapeutiques agressives (chimio / Rx)
    • maladies du tube digestif (mycose buccale / Å“sophagienne…)
    • régimes abusifs (sans sel strict)
    • polymédications / psychotropes (surtout chez la personne âgée)
  • situations favorisant un hypercatabolisme :
    • infection / pathologie inflammatoire
    • hyperthyroïdie
    • réparation tissulaire (polytraumatisme ; brûlures …)

Il existe 3 circonstances imposant le dépistage de la malnutrition :

  • patient à risque de malnutrition
  • difficulté à manger exprimée par le patient
  • irrégularité de la prise alimentaire observée par l’entourage ou les soignants


La tenue d’une feuille de surveillance alimentaire permet alors de confirmer la malnutrition.

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