4  -  Conclusion


L’étude de la composition corporelle constitue un élément indispensable de l’évaluation du statut nutritionnel. L’intérêt et les limites des différentes méthodes ont été présentés (Tableau II). En pratique médicale de consultation, ou en hospitalisation, la DEXA dans la mesure où elle est accessible, représente la méthode de choix étant donnés la précision et la qualité des renseignements obtenus. À défaut, l’impédance bioélectrique peut être utilisée en tenant compte des limites et des imprécisions de cette méthode, c’est-à-dire en n’accordant de valeur aux modifications de composition corporelle observées que pour des pertes ou des augmentations de poids suffisamment importantes. Les données anthropométriques, tels que les plis cutanés, constituent un moyen peu coûteux d’évaluation. Le suivi longitudinal par des mesures répétées compense le manque de précision. La notion de composition corporelle doit être intégrée dans le raisonnement et la pratique médicale. Les méthodes d’évaluation ne sont plus réservées à des cercles d’initiés. Elle permet de prendre des décisions et de formuler des propositions thérapeutiques les mieux adaptées, telles que l’interprétation des variations pondérales, le choix d’un programme d’amaigrissement ou de renutrition.

Tableau II. Intérêts et limites des méthodes d’évaluation de la composition corporelle.
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