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Conduite à tenir en cas de pré-éclampsie
Lorsqu’un diagnostic de PE est posé, il faut adresser la patiente à un gynécologue-obstétricien afin de réaliser un bilan materno-fœtal dont l’objectif est d’évaluer la gravité pour organiser le transfert dans une maternité de niveau adapté, la surveillance et/ou la naissance.
Il faut réaliser une consultation d’anesthésie (± bilan préopératoire).
L’évaluation de la gravité de la pré-éclampsie se fait par :
- le bilan sanguin : NFS, plaquettes ;
- la recherche d’une hémolyse (haptoglobine, LDH) ;
- une coagulation : TP, TCA, fibrinogène, D-Dimères ;
- une uricémie, une créatininémie ;
- un bilan hépatique (ASAT, ALAT) ;
- une protéinurie quantitative sur échantillon puis sur 24 heures ;
- une échographie hépatique à la recherche d’un hématome sous-capsulaire du foie en cas d’HELLP syndrome ou de barre épigastrique ;
- dans les cas les plus sévères, un scanner ou une IRM cérébrale pour mettre en évidence un éventuel diagnostic différentiel (hémorragie méningée, hématome intracérébral) en cas de crise d’éclampsie.
L’évaluation de la vitalité fœtale se fait par :
- un enregistrement du rythme cardiaque fœtal ;
- une échographie obstétricale : estimation pondérale, quantité de liquide amniotique, vitalité fœtale, Doppler ombilical et cérébral fœtal, et Doppler utérins (si non connu).
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