- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Evaluations
La sonde vésicale doit être proposée aux personnes pour lesquelles il n’y a pas d’autre solution (sondage intermittent). L’indication doit être réévaluée régulièrement afin d’éviter autant que possible les indications de « confort ». À chaque fois que possible, il faut favoriser l’auto-sondage ou l’hétéro-sondage, notamment pour les vessies neurologiques, mesurer le résidu mictionnel par échographie ou par « Bladder scan » plutôt que par sondage aller-retour, préférer l’étui-pénien au sondage en cas d’incontinence urinaire.
Le système clos réduit d’environ 20 % le nombre d’infections nosocomiales.
Par système clos, on entend les éléments suivants : valve pour prendre des échantillons, valve anti-retour, robinet. On évite ainsi un flux rétrograde d’urine contaminée du sac de recueil des urines vers la vessie.
Il faut respecter une technique aseptique lors du sondage et respecter les règles d’hygiène générales, notamment l’hygiène des mains.
Le choix de la sonde doit privilégier les sondes en silicone, moins irritantes que les sondes en latex.
La sonde vésicale requiert des soins locaux, utiles pour éviter les infections, avec une toilette locale à l’eau et au savon une à deux fois par jour pour nettoyer les sécrétions urétrales. Le changement de sonde n’est pas toujours requis. Le rythme du changement est adapté au cas par cas. On ne fait plus jamais de clampage pour rééduquer la vessie. Les poussées sur sonde ou les fuites autour de la sonde sont liées aux contractions désinhibées du détrusor liées à la présence d’un corps étranger dans la vessie, et ne doivent pas faire augmenter le calibre de la sonde ou regonfler le ballonnet. Le sac de recueil des urines doit être maintenu en position déclive. Il faut maintenir une diurèse quotidienne supérieure à 2 litres par jour pour prévenir les accidents infectieux et obstructifs.