- Pré-requis et Objectifs
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Une enquête paraclinique est inutile en cas d’énurésie nocturne primaire isolée ou devant un syndrome clinique typique d’hyperactivité vésicale.
Elle est indiquée dans les autres cas, en particulier si la symptomatologie résiste à un traitement d’épreuve.
On proposera alors en 1re intention de réaliser une échographie rénale et vésicale (étude du haut appareil, parois vésicales, capacité vésicale, mesure du résidu post-mictionnel), et une débit-métrie éventuellement couplée à un EMG du périnée par électrodes collées (surtout en cas de suspicion de dyssynergie vésico-sphinctérienne). En cas d’infections urinaires associées, surtout si fébriles, on réalisera une cystographie, en particulier pour rechercher un reflux vésico-urétéral.
Lorsque le diagnostic est difficile, on complétera les explorations par un bilan urodynamique permettant d’avoir une idée précise du fonctionnement vésico-sphinctérien.
L’enquête paraclinique est orientée en fonction de l’anamnèse, de l’examen clinique et du catalogue mictionnel.
Ces examens à visée morphologique et fonctionnelle permettent de préciser :
Le bilan urodynamique pourra être discuté. Cet examen invasif permet d’analyser la phase de remplissage (étude de la capacité fonctionnelle, de la compliance, recherche d’une instabilité vésicale et/ou urétrale…) et la phase mictionnelle (synergie vésico-sphinctérienne…).