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Le principal symptôme de l’hypertension pulmonaire est la dyspnée.
L’hypertension pulmonaire est définie par une élévation de la pression artérielle pulmonaire moyenne au-dessus de 25 mmHg confirmée au cathétérisme cardiaque. Dans certaines situations comme la période néonatale, le diagnostic d’hypertension pulmonaire est fait uniquement en échocardiographie.
Le retentissement de l’hypertension pulmonaire sur le ventricule droit conditionne le pronostic.
L’hypertension pulmonaire est définie par une élévation de la pression artérielle pulmonaire moyenne au-dessus de 25 mmHg confirmée au cathétérisme cardiaque. Dans certaines situations cliniques, l’échocardiographie suffit au diagnostic (par exemple la période néonatale).
Chez l’enfant, 3 grandes causes sont observées :
L’hypertension pulmonaire peut être liée :
Dans les HTAP idiopathiques, les vaisseaux pulmonaires sont le siège d’une hypertrophie intimale progressive qui aboutit à leur occlusion progressive et à une raréfaction vasculaire. Il s’agit fréquemment d’une maladie génétique à transmission autosomique dominante à pénétrance variable (mutations dans les gènes BMPR2, AlK1, endogline, SMAD8).
Dans les cardiopathies congénitales, le gradient de pression transpulmonaire (différence entre la pression artérielle pulmonaire moyenne et la pression capillaire pulmonaire moyenne) est égal au produit du débit sanguin pulmonaire et des résistances vasculaires pulmonaires (ΔP = Q × Rp).
Dans les shunts gauche-droite (communications interventriculaire et auriculaire, persistance du canal artériel), le débit pulmonaire est augmenté, le gradient de pression peut être élevé alors que les résistances vasculaires pulmonaires restent basses.