4  -  Diagnostic biologique


Le prélèvement parfois orienté grâce à un dermatoscope est effectué par un biologiste qui choisira des lésions susceptibles de contenir des parasites un dermatoscope est bien utile pour visualiser : un sillon scabieux et le parasite  lorsqu’il existe ou, plus souvent, de petites desquamations de moins de 2 mm, non surinfectées et que l’on retrouve plus facilement au niveau des espaces interdigitaux ou sur les poignets. Sont également souvent parasitées les lésions autour des mamelons chez la femme et les lésions génitales, ou chancre scabieux, chez l’homme.          

Le prélèvement est alors effectué en grattant à l’aide d’un vaccinostyle. Il faut gratter jusqu’au sang pour déloger les parasites. Le produit de grattage est ensuite déposé dans une goutte d’huile à immersion sur une lame porte-objet. Il est recouvert d’une lamelle et examiné au microscope à faible grossissement (x10). Les acariens, leurs œufs ou leurs déjections sont alors aisément repérés. L’huile empêche la dispersion des squames et des parasites.

Figure 5 : Sarcoptes scabiei entiers ou fragmentés dans une goutte d’huile à immersion
(Photo A. Izri)

Dans les prélèvements du visage ou des cils, on peut observer un acarien commensale des follicules pileux : Demodex sp., dont le rôle pathogène est discuté (adulte de 300 μm).

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