4  -  Le diagnostic biologique


Le diagnostic d’anguillulose peut être évoqué plusieurs dizaines d’années après un séjour en zone d’endémie, en particulier devant la découverte d’une hyper-éosinophilie parfois très élevée et évoluant en dents de scie.        
                       
Le diagnostic de certitude est obtenu par la découverte de larves de S. stercoralis dans les selles fraîchement émises. Cette recherche nécessite un examen parasitologique après extraction par la méthode de Baermann ou un enrichissement par coproculture.

La méthode de Baermann repose sur l’attraction des larves d’anguillules mobiles contenues dans les selles par l’eau tiède. Ces larves sont ensuite concentrées par sédimentation et visualisées par microscopie.      
La coproculture en boîte de Pétri repose sur la transformation des larves rhabditoïdes en adultes libres stercoraux capables de se multiplier  par voie sexuée lorsque la température est supérieure à 25°C. 
A noter que ces deux techniques sont sensibles, que les larves obtenues sont vivantes et donc capables d’infester par voie transcutanée…

Le sérodiagnostic est d’interprétation délicate en raison des réactions croisées avec les autres nématodes.

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