Les surdités de transmission doivent faire l’objet d’une prise en charge spécifique, dont les traitements chirurgicaux font partie.
Les surdités de perception bilatérales sont le plus souvent progressives touchant préférentiellement les fréquences aiguës, au moins au début. Des surdités bilatérales profondes peuvent survenir dans des circonstances particulières :
Les surdités bilatérales qui apparaissent à l’âge adulte ont des conséquences variables en fonction de l’intensité de la perte auditive, de l’âge du sujet.
Toute surdité bilatérale de 35-40 dB, sur les fréquences médiums et aiguës, représente une gêne sociale invalidante :
Les conditions d’appareillage prothétique bilatérales doivent idéalement permettre d’appareiller précocement tout adulte, compte tenu des évolutions technologiques actuelles.
La prise en charge orthophonique doit être réservée aux formes sévères profondes pour permettre une rééducation de la lecture labiale. Ce sont aussi ces patients devenus sourds profonds qui, en l’absence d’apport des prothèses conventionnelles, sont candidats à l’implantation cochléaire.
Sur le plan administratif, les surdités professionnelles sont listées au tableau 42 des maladies professionnelles et donnent droit, sous condition, à indemnisation.
Les différents barèmes qui évaluent le handicap auditif, en droit commun, droit du travail ou dans le cadre de la fonction publique, considèrent que le taux IPP (incapacité permanente partielle) varie entre 5 % pour une surdité légère bilatérale et 80 % pour une surdité bilatérale de 80 dB et plus.