5  -  Situations particulières

  • diabétique de type 1 traité par schéma basal-bolus ou pompe d’insuline :
    • afin d’obtenir une plus grande liberté alimentaire, le patient peut adapter sa dose d’insuline rapide à faire au moment du repas à la quantité de glucides ingérés au repas (quantité de glucides qu’il apprend à calculer en voyant les aliments) : c’est le principe de l’insulinothérapie fonctionnelle. Un en-cas important doit également s’accompagner d’une injection d’analogue d’insuline rapide supplémentaire par rapport au schéma habituel pour éviter un pic glycémique au décours. Cette démarche relève du spécialiste.
  • lors d’une activité physique :
    • chez le sujet insuliné : en cas d’activité prévue, la dose d’insuline rapide injectée avant cette activité doit être diminuée ; en cas d’activité non prévue, le patient doit ingérer une collation glucidique supplémentaire pendant l’activité (10 à 20g de glucides toutes les 30 min) ; dans les deux cas, le repas suivant l’activité physique doit contenir une ration plus élevée qu’habituellement de glucides à index glycémique bas 
    • chez le sujet diabétique de type 2 sous hypoglycémiants oraux : le patient doit ingérer une collation glucidique supplémentaire pendant l’activité
  • lors d’une néphropathie diabétique :
    • limiter les apports protidiques à 0,8 g/kg de poids idéal
  • questions en suspends :
    • il n’y a pas à l’heure actuelle de diététique permettant d’agir spécifiquement sur l’obésité abdominale (visible chez le diabétique de type 2) même s’il est suspecté que les acides gras trans puissent favoriser ce type de surpoids. Des études d’intervention nutritionnelle portant spécifiquement sur les effets de la réduction de l’ingestion des acides gras trans ne sont pas disponibles. 
    • les études sur les effets métaboliques favorables de la diète méditerranéenne (ou régime crétois, pauvre en viande, charcuterie et produits industriels, riche en légumes, fruits et poissons) dans la population diabétique sont contradictoires.
Equivalences glucidiques(à titre indicatif)
  20 G DE GLUCIDES SONT APPORTES PAR :             
    -40 g de pain
    -3 biscottes
    -2 « petits grillés »
    -4 « craquottes »
    -30g de corn flakes ou flocons d’avoine
    -4 « petits beurre »
    -2 « casse-croûte » ordinaires
    -1 croissant
    -100 g de pommes de terre
    -400 g de haricots verts
    -20 g de sucre
    -20 cl de jus de fruits / sodas
Index glycémique de quelques aliments (à titre indicatif)
GROUPE D'ALIMENTS IG BAS (<50) IG MOYEN (50-74) IG ELEVE (>75)
SUCRE FRUCTOSE 23.
LACTOSE 46.
SACCHAROSE 65. MIEL 73.
GLUCOSE 100.
MALTOSE 105.
FRUITS CERISE 22 .
PAMPLEMOUSSE 25.
PECHE 28.
ABRICOT 31.
POMME 36.
POIRE 36.
ORANGE 43 .
RAISIN 43.
KIWI 52. BANANE 53.
MANGUE 55.
ANANAS 66.
PASTEQUE/MELON 72.
BOISSONS JUS DE POMME 41. JUS D'ORANGE 57.
SODA ORANGE 68.
 
CEREALES PETIT DEJEUNER ALL-BRAN 30. PORRIDGE 61. CORN FLAKES 84.
CEREALES SUCREES 77.
PAINS PAIN AU SON 44.
PAIN AUX CEREALES 45
PAIN DE SEIGLE 50.
PAIN BLANC 70.
BAGUETTE FRANCAISE 95.
PAIN COMPLET 77.
CEREALES/PATES PATES AUX OEUFS 32.
VERMICELLE 35.
RAVIOLI VIANDE 39.
SPAGHETTI 41.
NOUILLES 47.
RIZ BLANC 57.
RIZ BASMATI 59.
RIZ BRUN 55.
COUSCOUS 65.
RIZ RAPIDE 91.
LEGUMES PETIT POIS 48. IGNAMES 51. PATATE DOUCE 54.
POMME DE TERRE NOUVELLE 62.
BETTERAVE 64.
CAROTTE 71.
RUTABAGA 72.
POMME DE TERRE FRITES 75.
POMMES DE TERRE FLOCONS 85.
EN-CAS. CONFISERIES. CACAHUETES 14.
CHOCOLAT 49.
CHIPS 54.
POP CORN 55.
PIZZA FROMAGE 60.
MARS 68.
CHIPS DE MAIS 73.
 
GATEAUX MUFFIN
AUX POMMES 44.
 A LA BANANE 47.
GATEAU DE SAVOIE 46.
CROISSANT 67.
 PATISSERIE 59.
GAUFRE 76.
LEGUMINEUSES SOJA 18.
LENTILLE 29.
HARICOT SEC 27.
HARICOT BLANC 38.
POIS CHICHE 33.
  FEVE 79.
PRODUITS LAITIERS YAOURT EDULCORE 14.
LAIT ENTIER 27.
LAIT ECREME 32.
YAOURT PARFUME MAIGRE 33.
LAIT PARFUM CHOCOLAT 34.
CREME GLACEE 50.  
5/5