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Repères cliniques
- chez tout diabétique :
- encourager une alimentation équilibrée réduite en aliments au goût sucré (maintien de 2 à 3 fruits par jour)
- promouvoir la consommation d’aliments riches en fibres (céréales complètes, légumes secs, légumes verts, fruits complets plutôt que jus de fruits)
- majorer la consommation de poisson à 2 à 3 fois /semaine
- ne pas abuser du fructose (sous prétexte que son index glycémique est bas) car une consommation > à 50g/j favorise la stéatose hépatique et l’hypertriglycéridémie
- possibilité de recourir aux boissons « light » et aux édulcorants si appétence pour le sucré
- informer le patient sur le risque hypoglycémique lié à la consommation d’alcool
- limiter l’apport en sel en cas d’HTA
- informer sur le piège des aliments sans sucre (= aliments sans saccharose, mais certains peuvent contenir du fructose et/ou du glucose et induire tout de même une hyperglycémie)
- quand traitement hypoglycémiant (sulfonylurées / glinides / insuline, sauf si insulinothérapie fonctionnelle) :
- informer sur la nécessité d’avoir des apports glucidiques réguliers et fournir des équivalences pour y parvenir
- correction d’une hypoglycémie :
- 3 à 4 morceaux de sucre ou 1 pack de jus de fruit (200ml) ou 1 barquette de confiture
- si délai avec repas suivant > 2h : prendre ensuite une collation de 30g de pain ou 2 biscottes ou 3 petits-beurre ou un fruit frais, pour prévenir une rechute
- il n’est pas recommandé :
- d’utiliser des régimes très restrictifs (< 1200 kcal/j) type diète protéinée afin d’améliorer le contrôle glycémique
- d’utiliser des aliments enrichis en phytostérols afin de contrôler le taux de cholestérol dans la population diabétique. L’abus de ces produits (qui restent caloriques) favorise la prise de poids. D’autre part, l’hypercholestérolémie pure (type IIa) est rare dans la population diabétique. En particulier, la dyslipidémie typique du patient diabétique de type 2 associe un HDL-cholestérol bas et une hypertriglycéridémie alors que le cholestérol total est normal. Devant ce type de profil, il n’y a pas lieu d’utiliser d’aliments à base de phytostérols.
- d’utiliser des supplémentations vitaminiques ou des antioxydants sans preuve biologique ou clinique d’un déficit
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