6  -  Pouvoir pathogène naturel


Entraîne des signes cliniques pour un très faible inoculum : 10 bactéries.

6 . 1  -  Incubation


2 à 10 jours.

6 . 2  -  Invasion


Associe hyperthermie + frissons + myalgies + malaise général + asthénie.

6 . 3  -  Formes principales (Figures 8-10)

  • forme ulcéro-glandulaire : la plus fréquente (75-85% cas). Après inoculation par voie cutanée (mains et ganglions axillaires). Réapparition de la lésion primaire lors de l’apparition de l’adénopathie (signe pathognomonique).
  • forme ganglionnaire sans lésion cuanée (5-10% cas).
  • forme typhoïde : (5-10% cas) : fièvre nue ou faisant suite à une des autres formes. Forme septicémique. Evolution courte et sévère
  • forme oculaire (1-2% cas) syndrome oculo-glandulaire de Parinaud : conjonctivite unilatérale et adénopathie.
  • forme angineuse ou pharyngo-glandulaire après ingestion : amygdalite résistante aux b-lactamines et gg lymphatiques régionaux
  • autres formes : pneumonie apparaissant pour un inoculum très faible (environ 10-20 bactéries), méningée.
Figure 8 : Formes principales
Figure 9 : Formes principales
Figure 10 : Distribution des formes cliniques parmi les cas de tularémie déclarés en France de 2002 à 2012

Traiter le plus précocement possible, avant l’apparition des adénopathies (Figures11-12).

Figure 11
Figure 12 : Distribution des adénopathies chez les cas de tularémie déclarés en France de 2002 à 2012

Evolution subaiguë ou chronique
Mortalité : 1 à 6 % sans traitement.
C’est une maladie à déclaration obligatoire.
Les principales professions à risques sont les agriculteurs, les forestiers, les bouchers-cuisiniers (Figure 13)

Figure 13 : Les principales professions à risques
6/8