Le secret, affirmé dès Hippocrate et les prémices de l’art médical, est un principe essentiel de l’exercice de la médecine en France et s’applique à la sage-femme comme à toute profession médicale et de soins.
Il est inscrit dans le code pénal sous le terme de secret médical en 1810 et devient le secret professionnel dans le nouveau code pénal édité en 1994.
Il est indispensable à l'exercice médical en favorisant la confiance : le patient doit pouvoir confier des éléments intimes qui le concernent, ou le professionnel y accéder par l’examen.
C'est un secret partagé d'abord, naturellement, entre patient et praticien, puis éventuellement, selon les nécessités, avec pertinence et sans excès, avec d'autres soignants concourant au diagnostic ou au traitement.