Outre les complications dues à l'anesthésie qui ne seront pas évoquées dans ce chapitre nous aborderons les complications possibles à long terme ou dans les suites immédiates.
L'infection urinaire est la complication la plus fréquente chez les patientes césarisées.
Elle doit être recherchée systématiquement lors de l’ablation de la sonde urinaire ou lors de toute pyrexie en période post-opératoire.
Elle est majorée en cas d’analgésie péridurale.
Sa fréquence est très variable en fonction de l’application de mesures spécifiques (drainage vésical clos…).
Les symptômes d'infections urinaires vont dépendre de l'ampleur et de la localisation de l'infection
Les signes d'appels sont :
A l'examen :
L'ECBU confirme le diagnostic.
Les principes du traitement sont les mêmes qu'en dehors de la grossesse soit antibiothérapie en fonction des germes identifiés.
L'endométrite ou infection de l'endomètre débute souvent, 3 à 5 jours après l'accouchement, ici la césarienne.
Les signes d'appel sont :
A l'examen :
Le diagnostic est clinique.
La prise en charge d’une endométrite du post-partum quel que soient les modalités de l'accouchement (voie basse ou césarienne) est :
Elle complique une endométrite. Il faut y penser devant une endométrite sévère et rebelle au traitement antibiotique.
Les éléments du diagnostic ne sont pas spécifiques :
C'est leur association à l'endométrite qui est évocatrice.
Le diagnostic sera confirmé par l'échographie Doppler pelvienne, parfois il faudra cependant avoir recours à un scanner voire une IRM pelvienne.
Le traitement repose sur une prescription d'héparine à doses curatives et d'antibiotiques.
La femme porteuse d'un utérus cicatriciel aura désormais un pronostic obstétrical réservé si elle a une nouvelle grossesse avec un risque majoré de :