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Chez la femme : L'ovogenèse
Le passage de la cellule souche de la lignée germinale, l'ovogonie , au gamète proprement dit ou ovocyte résulte de plusieurs transformations dont la chronologie s’étale sur des années.
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Chronologie
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Au cours du développement embryonnaire
Les ovogonies se différencient et se multiplient dans l’ébauche des gonades à partir de la 6ème semaine.
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Pendant la période fœtale
Du 5ème au 7ème mois de la vie intra utérine, une partie de ces ovogonies se différencient en ovovytes de 1er ordre du fait du déclenchement précoce de la méiose. La prophase de la première division méiotique s'arrête au stade diplotène de telle sorte qu'à la naissance les ovocytes sont des cellules de 50 à 70 µ de diamètre dont les chromosomes apparaissent sous la forme de tétrades ou bivalents à l’intérieur de la membrane nucléaire, le cytoplasme contient les organelles habituels, la membrane cytoplasmique présente des zones de jonction avec les cellules qui l'entourent. L'ensemble constitué par l'ovocyte de 1er ordre et ces cellules correspond à un follicule primordial. A partir de ce stade l’évolution de l’ovocyte dépends de celle du follicule.
Les premières croissances folliculaires interviennent au cours des derniers mois de la vie intrautérine mais la plupart de ces follicules dégénèrent de même que les ovocytes qu'ils contiennent (atrésie folliculaire). C'est au cours de cette croissance que l'ovocyte élabore la zone pellucide (de nature glycoprotéique) qui le circonscrit mais les prolongements cytoplasmiques des cellules folliculaires restent accrochés, à travers la zone pellucide, à la membrane cytoplasmique de l'ovocyte par des dispositifs de jonction.
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Les premières croissances folliculaires
Elles interviennent au cours des derniers mois de la vie intra-utérine mai sla plupart de ces follicules dégénèrent de même que les ovocytes qu'ils contiennent (atrésie folliculaire). C'est au cours de cette croissance que l'ovocyte élabore la zone pellucide (de nature glycoprotéique) qui le circonscrit mais les prolongements cytoplasmiques des cellules folliculaires restent accrochés, à travers la zone pellucide, à la membrane cytoplasmique de l'ovocyte par des dispositifs de jonction.
A la naissance, il persiste 200 000 à 400 000 ovocytes (sur plusieurs millions d'ovogonies).
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Chez la petite fille
Chez la petite fille, la maturation des follicules primordiaux reprend mais aboutit, là encore, à des follicules atrétiques, sans évolution ovocytaire.
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A partir de la puberté
A partir de la puberté, la maturation folliculaire devient complète avec achèvement de la première division de la méiose pour l'ovocyte concerné. Cette maturation ne concerne, habituellement, qu’un seul follicule par cycle menstruel.
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Cytologie
Au moment de l’ovulation (14ème jour du cycle menstruel), le follicule mature, vient éclater à la surface de l'ovaire, les cellules du cumulus oophorus se disjoignent libérant l'ovule, ensemble constitué par l’ovocyte , la zone pellucide et la corona radiata (les cellules folliculaires restent liées à l'ovocyte malgré l'étirement des prolongements cellulaires). C'est à ce stade qu'intervient l'achèvement de la première division de la méiose : la membrane nucléaire disparaît, les bivalents se séparent avec répartition en deux contingents identiques. Par contre la division du cytoplasme est inégale : la quasi totalité entre dans la constitution de l'ovocyte de 2ème ordre qui contient 22 autosomes et 1 chromosome X dédoublés ; le reste constituant avec l’autre moitié du matériel chromosomique le 1er globule polaire.
La deuxième division méiotique commence immédiatement après mais s'arrête au stade de métaphase et ne se terminera qu'au moment de la fécondation elle-même, si celle ci intervient.
Au total , au cours de l'ovogénèse, très peu de cellules germinales atteignent le stade d’ovocyte de 2° ordre (12 à 13 / an soit 400 à 500 pour chaque femme pendant la période d'activité génitale) avec un vieillissement cellulaire important lorsque la fécondation intervient tardivement dans la vie génitale. Cet étalement de la gamétogénèse sur plusieurs décennies s’accompagne d’un risque plus élevé d'anomalies génétiques et chromosomiques.
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