La transmission mère enfant, qui était de 15 à 20 % en l'absence de prévention, est d'environ 1 % avec les traitements antirétrovirauxDéfinitionAntiRétroViral (ARV) : Classe de médicaments utilisés pour le traitement des infections liées aux rétrovirus. La difficulté rencontrée dans l'élaboration de ces composés est du même type que celle rencontrée pour les molécules anticancéreuses : la spécificité. En effet, les rétrovirus ne possèdent que très peu de molécules qui leurs soient propres. Ils parasitent la machinerie cellulaire et la détournent. Bloquer la machinerie de transcription des cellules saines pour bloquer celle du rétrovirus revient à tuer ces cellules saines. C'est la raison pour laquelle les molécules antirétrovirales sont dirigées contre les enzymes ou autre molécules spécifiques du virus, comme la transcriptase inverse (inhibiteurs de la transcriptase inverse), les protéases (inhibiteurs des protéases) procédant à la création des nouveaux virions ou pour les médicaments les plus récent, les mécanismes de fusion virale avec la cellule saine (inhibiteurs de fusion) ou ceux réalisant la liaison préalable avec cette dernière (inhibiteurs d'entrée). actuels. Pour l'intérêt de l'enfant (et de la mère), la séropositivité de sa mère doit être connue. Le dépistage doit être systématiquement proposé même s'il n'est pas obligatoire pour l'instant.
Le risque de transmission est influencé par des facteurs maternels et obstétricaux :