- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Éléments et panorama du diagnostic étiologique
- 2 - Ulcérations de la muqueuse buccale ou orale
- 3 - Ulcérations des muqueuses génitales
- Points essentiels
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
Elles relèvent des mêmes causes que les lésions buccales (aphtes, infections, maladies bulleuses et érosions physiques ou caustiques par topiques locaux inappropriés, carcinome épidermoïde). Les IST ont ici une place privilégiée. Ces lésions augmentent le risque de transmission de l'infection par le VIH.
L'incubation moyenne est de 6 jours (2–20 jours).
Cliniquement on constate : une altération fébrile de l'état général, des douleurs intenses, un érythème et/ou un œdème inflammatoire recouvert de vésicules évoluant vers des érosions polycycliques.
Les signes d'accompagnement sont : un syndrome urétral chez l'homme, des leucorrhées, des lésions cutanées adjacentes, des adénopathies régionales inflammatoires, un syndrome méningé (inconstant).
La localisation préférentielle est : la vulve chez la femme, le fourreau de la verge chez l'homme.
Elles sont souvent asymptomatiques (excrétion asymptomatique) ou atypiques, (fissuraire…) (problématique de l'herpès néonatal).
Le chancre syphilitique apparaît en moyenne 3 semaines (10–90 jours) après le contage : constant, classiquement unique, muqueux, induré, indolore, propre.
Les formes atypiques sont fréquentes : il faut toujours penser à la syphilis en présence d'une ulcération ou d'une érosion génitale et faire un prélèvement.
L'(les)adénopathie(s) régionale(s) complète(nt) le tableau (pas de tendance à la fistulisation).
Le diagnostic est confirmé par : l'examen du frottis au microscope à fond noir et par le sérodiagnostic (FTA-Abs positif vers J5-J7 ; TPHA vers J7-J10 ; VDRL vers J10-J15).
Les lésions érosives accompagnent volontiers les plaques muqueuses buccales dites « fauchées ». Il existe une association possible de lésions cutanées papulo-érosives génitales et périanales riches en tréponèmes.
La contamination est volontiers tropicale (endémique en Afrique Noire et en Amérique latine) ou liée à la prostitution.
L'incubation se fait en 3 à 7 jours.
Il est classiquement inflammatoire, > 1 cm, non induré, profond, sale et douloureux.
Le bubon inguinal (1 cas sur 2) apparaît 8 à 10 jours plus tard, évoluant vers la fistulisation.
Le diagnostic se fait par la mise en évidence d'Hæmophilus ducreyi (cultures, PCR). La coloration de Gram réalisée sur l'examen direct est de moindre sensibilité.
Il faut rechercher systématique une syphilis associée (PCR multiplex) et une primo-infection par le VIH.
Elle est rare et due à Chlamydia trachomatis (sérotypes L1, L2, L3).
L'incubation dure de 3 à 30 jours.
La clinique constate :
Une adénopathie inflammatoire (2 cas sur 3) peut se fistuliser en pomme d'arrosoir.
C'est une infection très rare, due à Calymmatobacterium granulomatis , observée en zone intertropicale (Amérique du Sud, Caraïbes, sous-continent Indien…). Elle est absente en Europe.
L'incubation moyenne dure de 1 à 6 semaines.
La clinique présente : une ulcération rouge vif, indolore, surélevée en plateau, avec bords en margelle de puits dont la taille varie de 1 à 4 cm.
Il n'y a pas d'adénopathie.
Le diagnostic se fait par visualisation des corps de Donovan (frottis coloré au Giemsa).
Cf. supra
Face à une ulcération extensive, chronique et douloureuse de l'immunodéprimé, il faut évoquer une infection opportuniste ou une cause tumorale (frottis ou biopsie) ; ainsi que la présentation atypique possible d'infections plus habituelles : herpès, CMV…
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Recherche HSV1, HSV2 : culture ou PCR (la sérologie non spécifique de type permet de documenter une primo-infection : séroconversion). Exclure une syphilis : microscope à fond noir et sérologie syphilis (VDRL + TPHA + FTA). Sérologie VIH et antigénémie p 24 ou virémie VIH (avec contrôle à 3 mois de la sérologie). À compléter selon les données de l'interrogatoire et de l'examen clinique par un grattage à la curette des bords de la lésion :
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