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Environnement
Jusqu'à aujourd'hui, les coeliochirurgies étaient réalisées dans les salles conçues pour les laparotomies. La forte pénétration des techniques laparoscopiques dans toutes les disciplines a imposé une nouvelle réflexion sur l'organisation de la salle d'opération.
En effet, les techniques laparoscopiques ont des spécificités.
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Environnement technique encombrant mais très important de par son implication dans la qualité de l'acte chirurgical.
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Nombreux acteurs actifs pendant l'intervention.
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Travail indirect sur un écran, imposant une ergonomie du placement des chirurgiens.
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Travail à ventre fermé et distendu ce qui modifie la hauteur du champ opératoire et impose une installation spécifique sur une table adaptée. .
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Évolution de l'opérateur au sein d'une connective spécifique qui doit être comprise pour un résultat optimal.
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Salle d'opération
La salle d'opération doit être vaste et claire. La clarté est indispensable à la surveillance du patient endormi. La couleur des téguments est en effet l'un des paramètres à surveiller pour dépister la survenue de troubles hémodynamiques et respiratoires lors d'une laparoscopie. De plus, le travail à ventre fermé impose dans certaines circonstances (les sutures par exemple) des manoeuvres délicates à l'extérieur de l'abdomen. Ces manoeuvres imposent un éclairage adéquat du champ opératoire. La taille de la salle est également importante pour deux raisons: l'apport d'un matériel supplémentaire et l'agrandissement des espaces opératoires. En effet, bien que les champs opératoires soient les mêmes que lors des techniques conventionnelles, les opérateurs occupent un espace plus large lors de leur placement et sont assez souvent amenés à se déplacer autour du patient.
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Table d'opération
Le champ opératoire endoscopique est plus élevé que le champ conventionnel. En effet, le pneumopéritoine élève la paroi d'une dizaine de centimètres. Les outils utilisés mesurent en moyenne 43 cm de longueur, la moitié se trouvant à l'extérieur de la cavité. Le champ opératoire se trouve donc surélevé d'environ 30 cm. Il faut donc abaisser la table d'autant. Ce fait est majoré lors des chirurgies pelviennes où la position de Trendelenburg élève encore le champ. La table d'endoscopie doit donc être plus basse que les tables habituelles. L'utilisation d'une estrade par le coeliochirurgien prend ici tout son intérêt.
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Installation des patients
Idéalement, le patient est placé en décubitus dorsal à plat, jambes écartées. Dans les indications de chirurgie sousmésocolique et pelvienne, il est capital de placer' les deux bras du patient le long de son corps, d'une part pour faciliter le recul du chirurgien ou de son aide vers la tête du patient et d'autre part justement pour éviter dans ce cas une élongation accidentelle du plexus brachial. Les anesthésistes qui perdent l'accès facile et la surveillance de la voie d'abord veineux sont parfois réticents. L'utilisation de prolongateur veineux permet de remédier à ce problème. La concertation entre opérateur et médecin anesthésiste est primordiale. Par ailleurs, un système antirecul sera mis en place sur le patient dès qu'une position de Trendelenburg est demandée.
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