C’est le plus fréquent (80 % des carcinomes cutanés).
Évolution strictement locale (pas de métastases).
Risques : infiltration, récidive locale, développement d’une autre lésion.
Il survient en peau saine (pas de lésion précancéreuse).
Les cellules sont :
Il y a des fentes de rétraction entre la tumeur et le stroma.
Il existe plusieurs sous-types histologiques qui ont une valeur pronostique :
N.B : les quatre premiers sous-types correspondent aussi à des sous-types cliniques.
Différents types histologiques peuvent être associés dans une même tumeur, il faut toujours donner dans le compte-rendu le sous-type le plus péjoratif.
Les premiers (superficiel et nodulaire) sont de meilleur pronostic.
Les formes infiltrantes et sclérodermiformes ont des limites imprécises rendant l’exérèse complète d’emblée plus difficile.
Dans les deux derniers sous-types, il existe un contingent tumoral épidermoïde. Si les secteurs épidermoïdes sont mêlés aux secteurs de carcinome basocellulaire, on parle de forme métatypique ; si les secteurs épidermoïdes sont bien individualisés on parle de forme mixte ou composite.
Le traitement chirurgical avec exérèse complète de la lésion est le traitement de référence.
Une biopsie préalable au geste d’exérèse peut être faite pour affirmer le diagnostic s’il existe un doute clinique, si le traitement proposé n’est pas chirurgical, pour toutes les formes cliniques de mauvais pronostic ou si le geste chirurgical nécessite une reconstruction importante.
Le compte-rendu d’anatomie pathologique doit comporter (recommandations ANAES, mars 2004) les éléments suivants :