La glaire cervicale doit être prélevée avant toute toilette intime et tout traitement. La patiente doit éviter toute relation sexuelle 24 à 48 heures avant le prélèvement.
Pour l’examen, il faut utiliser avec précaution un spéculum sans lubrifiant. Il permet d’observer une muqueuse inflammatoire avec un piqueté hémorragique très évocateur. Le prélèvement s’effectue au niveau des culs-de-sac vaginaux et de la glande de Bartholin avec un écouvillon stérile imbibé de sérum physiologique.
Le prélèvement s’effectue avant toute miction matinale ; on recueille la première sérosité matinale au niveau du méat et les urines du premier jet. Le massage de la prostate augmente la sensibilité du prélèvement.
Si le prélèvement est effectué en dehors du laboratoire, il faut utiliser un écouvillon avec milieu de transport (milieu de Stuart) de type « culturette », qui permet la conservation des parasites 24 heures à température ambiante.
On peut également trouver les Trichomonas dans les urines.
L’examen direct doit être effectué le plus rapidement possible dans de l’eau physiologique à 37 °C ou sur platine chauffante. Cet examen permet de repérer les parasites mobiles, réfringents, de forme ovalaire ou arrondie.
On peut également réaliser un examen direct à frais et un frottis séché et fixé par alcool-éther puis coloré au Giemsa : les parasites apparaissent avec un cytoplasme bleu et un noyau rouge.
Pour augmenter la sensibilité du diagnostic, la mise en culture (milieu de Roiron) est possible à 37 °C ; le résultat demande un délai de 24 à 48 heures. Des techniques de PCR sensibles sont aussi commercialisées.
L’examen direct pour la recherche dans les urines est effectué sur le culot de centrifugation.
On retrouve deux Trichomonas pathogènes :
Ces deux espèces doivent être différenciées de T. vaginalis, qui peut être retrouvé dans les mêmes milieux en fonction des pratiques sexuelles.