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La longévité d’une restauration est liée aux respects de certains critères énoncés par Anusavice et par Ryge et Cvar en 1971 : les critères de l’U.S.P.H.S.c Ces critères, présentés en annexe, sont au nombre de 9 et sont évalués selon des notes allant de Alpha pour la meilleure à Delta pour la plus mauvaise.
En pratique, la résistance à la dégradation dans le milieu buccal sera liée au comportement du matériau en terme de résistance mécanique, résistance en milieu hydrique, résistance à la corrosion, résistance aux variations de température et résistance à la combinaison de toutes ces contraintes. Pour la résistance mécanique, il s’agira essentiellement de résistance à l’usure, de résistance au fluage, de résistance en fatigue. La résistance en milieu hydrique concernera la résistance à l’hydrolyse et la solubilité. La résistance à la corrosion concerne les matériaux métalliques et donc plus spécifiquement les amalgames. Ces matériaux sont soumis à des phénomènes de corrosion sélective, de corrosion sous l’action de piles galvaniques puisque ces amalgames seront toujours des anodes dans le milieu buccal par rapport aux autres alliages métalliques utilisés, phénomènes de corrosion sous l’action de piles de concentration entre zones aérées et zones non aérées (point de contact interproximal) qui se corrodera préférentiellement. Les variations de température vont sous l’action d’un cycle de contraction et dilatation successives solliciter les joints en traction et en compression.
Enfin, l’association de ces différentes sollicitations (fatigue-corrosion, hydrothermocyclage) va toujours dans le sens d’une accélération de la cinétique de dégradation du biomatériau.