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Pour prévenir l’apparition des phénomènes de corrosion :
- Le fabricant doit veiller à l'uniformité du ou des alliages : contrôle rigoureux des compositions, éviter les ajouts d'éléments d'alliage peu nobles. Il doit également fournir des informations sur la résistance à la corrosion des biomatériaux. Bien que la procédure ne soit pas obligatoire, la résistance à la corrosion de certains alliages est évaluée selon la norme NF EN ISO 10271, ce qui assure que les propriétés électrochimiques de ces alliages sont satisfaisantes. Par ailleurs, certains fabricants indiquent dans leur documentation commerciale la valeur de certains paramètres (Rp, Ecorr …). Il est nécessaire d’encourager ces démarches.
- Le prothésiste doit assurer une mise en Ĺ“uvre irréprochable (éviter les défauts de fonderie, contrôles précis des températures de coulée, utiliser descreusets en fonction de l'alliage utilisé, ne pas réutiliser d'anciennes masselottes, maîtriser les procédures de refroidissement, polir parfaitement les surfaces pour supprimer toute oxydation superficielle, prévoir un traitement thermique final de ré-homogénéisation).
- Le praticien doit prescrire, conformément à la directive européenne 93/42/CEE, le ou les alliages en prenant en compte l’ensemble des paramètres cliniques et notamment en réalisant un bilan les alliages déjà existants dans la cavité buccale afin de prendre en compte les éventuels risques de corrosion galvanique. Il faut dans la mesure du possible limiter le nombre de matériaux utilisés (par exemple il faut réaliser les faux-moignons et suprastructures dans le même métal ou alliage). Le praticien doit également veiller à ce le rapport des surfaces anodique/cathodique ne soit pas défavorable, et ce particulièrement lors de la réalisation de brasures.