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Les phénomènes corrosifs entraînent la libération d’ions métalliques provoquant ainsi des lésions au niveau de la dent et des tissus environnants, mais aussi à distance. Ceci a pour conséquence des manifestations soit de type toxique, soit de type allergique. Le polymorphisme de cette pathologie a longtemps fait, et fait encore, parfois douter de son étiologie réelle.
Il est décrit des chocs électriques pulpaires, des fractures radiculaires (liés au bimétallisme), l’apparition de caries dentaires (adjacent à des reconstitutions métalliques), le ternissement des alliages (au niveau des pièces métalliques cathodiques s’agissant de surcharges) et des tatouages gingivaux (dus au relargage des ions argent) (figure 9).
Elles sont essentiellement représentées par des altérations de la muqueuse buccale et de la fibromuqueuse, mais ne sont toutefois pas spécifiques de l’électrogalvanisme. Il s’agit de toutes les inflammations que l’on peut observer dans la sphère buccale : érythème, érosion, ulcération, gingivite, stomatite, glossite, chéilite, perlèche et kératoses.
Il s’agit essentiellement du dysfonctionnement des glandes salivaires (hypersialie et hypertrophie glandulaire).