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Classification selon le procédé de mise en forme
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Mise en forme avec armature métallique
Le rôle de ce support métallique est de renforcer mécaniquement la prothèse et de servir de support de cuisson sur lequel va s’annuler la rétraction de frittage grâce à la plasticité à haute température de la phase vitreuse ;
Cette armature peut être :
- Une feuille d’or ou de platine brunie sur le MPU.
- Une armature coulée en alliage précieux ou non précieux.
C’est la technique la plus utilisée avec les céramiques feldspathiques conventionnelles.
Dans ces deux techniques, la consolidation de la céramique est obtenue par un frittage en phase liquide.
Les diverses étapes de l’élaboration sont :
a) Mise en forme de la pâte crue : La poudre est mélangée à un liquide à modeler pour former une pâte plastique qui est déposée sur le support métallique ou le die en revêtement, à la spatule ou au pinceau.
b) Condensation : Une granulométrie distribuée (gros grains et petits grains de taille 10 fois plus petite) et l’élimination de l’eau utilisée pour le modelage par vibrage, pompage, permettent un rapprochement des particules une diminution de la porosité (qui reste de 30 à 40%) et une rétraction limitée. La condensation influence aussi la résistance de la céramique.
c) Séchage et déshydratation à température modérée (porte du four ouverte) puis à plus haute température (600-660°) pour la calcination des additifs ou colorants organiques utilisés pour le montage.
d) Frittage (frittage en phase liquide) sous vide afin d’éviter les inclusions d’aire (porosités), Une montée en température 940°-980° en 6mn entraîne l’abaissement de la viscosité de la phase vitreuse. Les grains prennent une forme sphérique (diminution de la tension superficielle) puis s’unissent pour former une phase liquide qui mouille les particules cristallines.
La tension superficielle de la phase vitreuse permet un rapprochement et un ré-arrangement. La céramique est alors plastique.
Cette étape se caractérise par l’élimination des interfaces liquide-vapeur et leur remplacement par des interfaces liquide-solide.
Cette étape est caractérisée par des phénomènes de dissolution – re précipitation entre la phase liquide et les particules cristallines aboutissant à la diminution des interfaces liquide-solide.
Ces phénomènes aboutissent à la disparition des petites particules et l’arrondissement des grosses.
Il se produit une rétraction consécutive à la diminution de la porosité (32 à 37%).
La rétraction entraînerait l’impossibilité d’insérer la pièce prothétique si un support indéformable (armature métallique ou revêtement) n’annulait cette déformation.
e) Refroidissement : il équivaut à une trempe à l’air. Il n’y a donc pas de réorganisation moléculaire. Il s’accompagne de distorsions macroscopiques entraînant une compression au centre et une traction sur les bords et pouvant engendrer des fissures.
f) Glaçage : C’est une cuisson pendant 10 à 15 mn, dont 5 à température de ramollissement. Le glaçage permet une fermeture des pores une mise en compression des couches internes et donne une surface lisse et brillante.
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