• Retour au cours alliages : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alliage.Un alliage est une combinaison d'un métal avec un ou plusieurs autres éléments.Un métal pur a des caractéristiques mécaniques relativement faibles. Le fait d'ajouter d'autres éléments permet de durcir (augmenter les caractéristiques mécaniques) et/ou de modifier les caractéristiques chimiques des métaux (en particulier leur comportement à la corrosion), ou d'améliorer d'autres caractéristiques (facilité de mise en œuvre : coulabilité par exemple).Le métal principal est appelé le métal de base ou la base. Les éléments ajoutés volontairement sont appelés les éléments d'alliage (ou d'addition) et les éléments non désirés sont appelés les impuretés.Les éléments d'alliages sont le plus souvent des métaux mais ils peuvent également être d'autres éléments chimiques (exemples : le carbone dans l'acier ou la fonte, le silicium dans l'aluminium, ...).Généralement, quand l'élément d'alliage n'est pas un métal, sa proportion reste faible. La concentration de carbone est inférieure à 2% en masse pour l'acier et inférieure à 6% en masse pour la fonte, alors qu'il est possible de faire un alliage Cuivre Zinc (laiton) avec 50% de chacun des éléments.Un alliage peut être naturel, c'est rare mais ça existe, par exemple l'électrum alliage d'or et d'argent natifs utilisé dans la préhistoire et l'antiquité : Varna, Anatolie, Ur, Égypte etc.
  • Retour au cours anion : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anion.Un anion (du grec ana- : en haut et iôn : qui va) est un ion qui, ayant capté un ou plusieurs électron(s), porte une ou plusieurs charge(s) électrique(s) négative(s). On l'appelle ainsi car il est attiré, lors d'une électrolyse, par l'électrode positive nommée anode, de la même façon que les pôles de charges opposées des aimants s'attirent.En raison de la forte polarité de sa molécule, l'eau est un excellent solvant des ions. Le seul anion présent dans l'eau pure est l'ion hydroxyde (OH–), issu de l'autoprotolyse. Les principaux anions inorganiques sont le carbonate (CO32–), l'hydrogénocarbonate ou bicarbonate (HCO3–), le sulfate (SO42–), le nitrate (NO3–), le dihydrogénophosphate (H2PO4–), l'hydrogénophosphate (HPO42–) et le phosphate (PO43–).L'anion peut-être monoatomique, tel l'ion chlorure (Cl–), ou polyatomique, tel l'ion nitrite (NO2–). Il peut être inorganique, comme les ions cités précédemment, ou organique, comme l'ion acétate (CH3COO–).
  • Retour au cours attraction coulombienne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_ionique.On appelle liaison ionique le lien causé par le transfert d'un ou de plusieurs électrons de valence (de la couche électronique externe) entre un atome (donneur) et un autre atome (receveur).La liaison ionique peut se décrire simplement par l'interaction électrostatique (attraction coulombienne de charges électriques opposées) entre des ions. Les sels sont des cristaux dont les ions sont liés par une liaison ionique. Il faut remarquer que les liaisons ioniques s'appliquent dans toutes les directions de l'espace et ne sont pas dirigées comme les liaisons covalentes.
  • Retour au cours cation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cation.Un cation (du grec cata- : en bas et iôn : qui va) est un ion qui, ayant cédé un ou plusieurs électron(s), porte une ou plusieurs charge(s) électrique(s) positive(s). On l'appelle ainsi car il est attiré, lors d'une électrolyse, par l'électrode négative, nommée cathode, de la même façon que les pôles de charges opposées des aimants s'attirent.En raison de la forte polarité de sa molécule, l'eau est un excellent solvant des ions. Le seul cation présent dans l'eau pure est l'ion oxonium (H3O+), usuellement et improprement nommé hydronium, formé par la solvatation du proton (H+) généré au cours de l'autoprotolyse. Les principaux cations inorganiques sont le calcium (Ca2+), le magnésium (Mg2+), le sodium (Na+), le potassium (K+) et l'ammonium (NH4+).En fonction du nombre de charges électriques, on distingue les cations monovalents, divalents, trivalents, etc. Les cations monovalents sont ceux des métaux alcalins (lithium, sodium, potassium, rubidium...) ; les métaux alcalino-terreux (béryllium, magnésium, calcium, strontium...) donnent des cations divalents ; les métaux de transition peuvent donner des cations mono-, di-, tri-, tétra-, pentavalents. Par exemple, le fer peut perdre deux ou trois électrons (Fe2+ et Fe3+).L'ion peut-être monoatomique, tel l'ion cuivreux (Cu+), ou polyatomique, tel l'ion ammonium. Il peut être inorganique, comme les ions cités précédemment, ou organique, comme l'ion benzalkonium.
  • Retour au cours céramiques : http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9ramique.Premier art du feu à apparaître (avant la métallurgie puis le travail du verre), la céramique désigne l’ensemble des objets fabriqués en terre qui ont subi au cours d’une cuisson plus ou moins élevée, une transformation physico-chimique irréversible.Le mot céramique provient du grec ancien kéramos, qui signifie terre à potier, argile. Il a donné son nom à un quartier d'Athènes, le Céramique.On peut distinguer trois branches de la céramique :• la céramique utilitaire, principalement la poterie, la plus ancienne des formes de céramique (elle est antérieure au travail des métaux) qui utilise les terres argileuses comme matériau de base ;• la céramique d'art qui a dérivé de la précédente, et délaisse la fonction utilitaire pour se centrer sur le sens mystique ou sur l'esthétique ;• la céramique industrielle, particulièrement développée au XXe siècle et qui utilise des matériaux à base d'oxydes, de carbures, de nitrures, etc.Un matériau céramique est solide à température ambiante et n'est ni métallique, ni organique. Les objets en céramique sont réalisés par solidification à haute température d'une pâte humide plastique, ou agglutination par chauffage (frittage) d'une poudre sèche préalablement comprimée, sans passer par une phase liquide ; par extension, on désigne sous le terme « céramique » les objets eux-mêmes ainsi fabriqués.
  • Retour au cours corps : www.techno-science.net.Un corps pur est composé d'un seul type de constituant (contraire : mélange).Corps pur élémentaire : corps constitué d'atomes d'une seule sorte, mais non associés en molécules. Ex : Cuivre (Cu).Corps pur simple : Corps constitué d'atomes d'une seule sorte, associés en molécules . Ex : Hydrogène (H2).Corps pur composé : Corps constitué de molécules constituées à partir d'atomes de plusieurs sortes. Ex : eau H2O.Corps pur atomique : corps dont on ne voit pas les différent contituantsIl ne faut pas confondre un mélange (par exemple le gaz constitué d'hydrogène et d'oxygène) avec de l'eau (qui est le résultat de la réaction chimique de combustion).Dans le mélange, chaque gaz a un comportement propre. Dans l'eau, toute la vapeur (ou le liquide) se comporte de façon identique. Il ne faut pas confondre non plus la notion d'élément chimique et de corps pur.
  • Retour au cours cristallin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_cristallin.Un système cristallin est un classement des cristaux sur la base de leurs caractéristiques de symétrie, sachant que la priorité donnée à certains critères plutôt qu'à d'autres aboutit à différents systèmes.La symétrie de la maille conventionnelle permet de classer les cristaux en différentes familles cristallines : quatre dans l'espace bidimensionnel, six dans l'espace tridimensionnel.Une classification plus fine regroupe les cristaux en différents systèmes. Il existe deux types de systèmes, selon que le critère de classification est la symétrie du réseau ou la symétrie morphologique. Historiquement, ces deux systèmes ont été indistinctement appelés système cristallin, ce qui a été à l'origine de la confusion dans la littérature surtout minéralogique.
  • Retour au cours enthalpique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enthalpie.L'enthalpie (du préfixe en- et du grec thalpein: chauffer) est une fonction d'état de la thermodynamique, dont la variation permet d'exprimer la quantité de chaleur mise en jeu pendant la transformation isobare d'un système thermodynamique au cours de laquelle celui-ci reçoit ou fournit un travail mécanique.L'enthalpie a la dimension d'une énergie, et s'exprime en joules.
  • Retour au cours entropique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie.En thermodynamique, l'entropie est une fonction d'état introduite au milieu du XIXe siècle par Clausius dans le cadre du second principe, d'après les travaux de Carnot. Clausius a montré que le rapport Q/T (où Q est la quantité de chaleur échangée par un système à la température T) correspond, en thermodynamique classique, à la variation d'une fonction d’état qu'il a appelée entropie, S et dont l'unité est le joule par kelvin (J/K).La thermodynamique statistique a ensuite fourni un nouvel éclairage à cette grandeur physique abstraite : elle mesure le degré de désordre d'un système au niveau microscopique. Plus l'entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l'énergie inutilisée ou utilisée de façon incohérente. Boltzmann a formulé une expression mathématique de l'entropie statistique en fonction du nombre d’états microscopiques ? définissant l’état d'équilibre d'un système donné au niveau macroscopique : formule de Boltzmann S = k Ln ?.Cette nouvelle définition de l'entropie n'est pas contradictoire avec celle de Clausius. Les deux expressions de l'entropie résultent simplement de deux points de vue différents, selon que l'on considère le système thermodynamique au niveau macroscopique ou au niveau microscopique.Dans une période récente le concept entropie a été généralisé et a pénétré dans de nombreux domaines, tels que par exemple :• l'entropie de Shannon dans le cadre de la théorie de l'information en informatique;• l' entropie topologique, ainsi que l'entropie métrique de Kolmogorov-Sinaï, dans le cadre de la théorie des système dynamiques en mathématiques.
  • Retour au cours métaux : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tal.Un métal est un élément chimique qui peut former des liaisons métalliques et perdre des électrons pour former des cations (ions positifs) (et des liaisons ioniques dans le cas des alcalins). Les métaux sont un des trois groupes d'éléments distingués par leurs propriétés d'ionisation et de liaison chimique ; les deux autres sont les métalloïdes et les non-métaux.Dans le tableau périodique des éléments la diagonale partant du bore (B) et allant jusqu'au polonium (Po) sépare les éléments métalliques (en bas à gauche) des éléments non métalliques (en haut à droite). Les éléments placés sur cette ligne sont des métalloïdes.De plus, le caractère métallique des éléments d'une même colonne augmente avec le nombre d'électrons (c'est-à-dire lorsque l'on descend dans le tableau). Par exemple, le carbone-diamant (Z=6) est un isolant, le silicium (Z=14) est un semi-conducteur et l'étain (Z=50) est un métal.
  • Retour au cours polymères : http://fr.wikipedia.org/.Le mot polymère vient du grec polus plusieurs, et meros parties.Un polymère est une substance organique ou inorganique, liquide ou solide à température ambiante, constituée d'enchaînements en motifs répétés de macromolécules de même nature chimique et reliées par des liaisons covalentes. Un polymère peut être d'origine naturelle, ou obtenu par modification chimique d'un polymère naturel, ou bien entièrement synthétisé par voie chimique ou enzymatique par une réaction de polymérisation. Ces réactions de polymérisation, établissant des liaisons covalentes entre de petites molécules monomères (du grec monos: un seul ou une seule, et meros ; partie), conduisent à la formation de macromolécules ayant une structure tridimensionnelle. Les macromolécules dont les polymères sont constitués peuvent présenter des masses moléculaires (on devrait dire en fait masses molaires) variées ; la masse moléculaire d'un polymère est donc la moyenne de celle des macromolécules qui le constituent.
  • Retour au cours réseau cristallin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cristallographie.Un réseau est un ensemble de points ou nœuds en trois dimensions qui présente la propriété suivante : lorsque l'on se translate dans l‘espace selon certains vecteurs, on retrouve exactement le même environnement. Il y a donc une périodicité spatiale. Cela permet de définir sept systèmes réticulaires de base : cubique, hexagonal, rhomboèdrique, quadratique (ou tétragonal), orthorhombique, monoclinique, triclinique.
  • Retour au cours substance : http://fr.wikipedia.org/wiki/Substance.Communément, la substance est :• ce qui est produit par un organisme ;• l'essentiel du contenu de quelque chose (la substantifique moëlle (F. Rabelais) ;• ce que l'on consomme.D'un point de vue philosophique ou métaphysique, la substance est la réalité permanente qui sert de substrat aux attributs changeants. La substance est ce qui existe en soi, en dessous des accidents, sans changements. Elle s'oppose aux accidents variables, qui n'existent pas en eux-mêmes, mais seulement dans la substance et par la substance. Le terme vient du latin substare, se tenir debout ; de substantia, ce qui est dessous, le support.Gaston Bachelard a placé ce concept parmi les notions élémentaires dont il faut dépasser les attraits pour le rendre conforme à l'esprit scientifique : En réalité, il n'y a pas de phénomènes simples ; le phénomène est un tissu de relations. Il n'y a pas de nature simple, de substance simple : la substance est une contexture d'attributs.La substance est une notion employée dans le christianisme au sujet de l'Eucharistie. On note une différence entre l'Église catholique, qui parle de transsubstantiation, et d'autres Églises, qui parlent plutôt de consubstantiation.Dans le cadre du christianisme, Dans le cadre traditionnel des Veda, la substance a été retenue comme la première des sept catégories dans la théorie des catégories élaborée par les systèmes Nyâya et Vaiseshika ; cette dernière étant une philosophie atomique de la nature. De son côté, le bouddhisme substituant l'idée d'une évolution à celle d'un être stable rejette le concept de substance. Pour lui, le monde repose sur des dharmas, des facteurs rendant les existences transitoires possibles sous forme de phénomènes.
  • Retour au cours thermodynamique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thermodynamique.On peut définir la thermodynamique de deux façons simples : la science de la chaleur et des machines thermiques ou la science des grands systèmes en équilibre. La première définition est aussi la première dans l'histoire. La seconde est venue ensuite, grâce aux travaux pionniers de Ludwig Boltzmann.Avec la physique statistique dont elle est désormais une partie, la thermodynamique est l'une des grandes théories sur lesquelles se fonde la compréhension actuelle de la matière.Les notions de chaleur et de température sont les plus fondamentales de la thermodynamique. On peut définir la thermodynamique comme la science de tous les phénomènes qui dépendent de la température et de ses changements.
  • Retour au cours valence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Valence_%28chimie%29.La valence en chimie correspond au nombre de liaisons qu'un atome peut former afin de satisfaire à la règle de l'octet. Une valence de 1 indique qu'un atome peut se lier 1 fois, de 2 qu'il peut se lier 2 fois, etc. La valence maximale d'un élément chimique des deux premières périodes du tableau périodique est de 4.Les éléments plus lourds, en particulier les métaux de transition (qui par ailleurs ne respectent pas la règle de l'octet) peuvent avoir des valences supérieures à 4.Suivant sa valence, on dit d'un atome qu'il est monovalent, divalent, trivalent, tétravalent, pentavalent, hexavalent…La valence d'un ion en solution est sa charge, on parle alors d'électrovalence.
  • Retour au cours verres : www.techno-science.net.Dans le langage courant, le mot verre sert à désigner un matériau dur, fragile (cassant) et transparent.Dans le langage scientifique, le mot verre est un matériau amorphe (c'est-à-dire non cristallin) présentant le phénomène de transition vitreuse. L’état physique résultant est appelé état vitreux. Le plus souvent, le verre est constitué d’oxyde de silicium (silice SiO2) et de fondants.
  • Retour au cours viscosité : http://fr.wikipedia.org/wiki/Viscosit%C3%A9.La viscosité (du latin viscum) désigne la capacité d'un fluide à s'écouler, en mécanique des fluides. En langage courant, on utilise aussi le terme de fluidité.Lorsque la viscosité augmente, la capacité du fluide à s'écouler diminue. La viscosité tend à diminuer lorsque la température augmente. Par contre, on pourrait croire que la viscosité d'un fluide s'accroît avec sa densité mais ce n'est pas nécessairement le cas.