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Les femmes enceintes consommatrices de drogues illicites sont essentiellement des poly-consommatrices, combinant de façon très variable :
Il est donc souvent difficile de préciser les effets propres de chacune des substances psycho-actives (SPA) consommées.
Le nombre de substances consommées influence fortement la survenue de difficultés périnatales (tableau 27.6).
| < 4 substances | ≥ 4 substances | |
| Sans logement personnel | 26 % | 58 % |
| Score de précarité > 2 | 57 % | 82 % |
| Enfants précédents placés N moyen = | 0,18 | 0,55 |
| Bon suivi de grossesse | 83 % | 52 % |
| Suivi en santé mentale | 22 % | |
| Antécédents d’IVG N moyen = | 0,86 | 1,62 |
| Prématurité | 17 % | 31 % |
| Score de Lipsitz > 9 | 13 % | 39 % |
D’après Simmat-Durand L, Toutain S, Vellut N, et al. Polydrug use during pregnancy and first neonatal outcome datas in a French ten year retrospective study. J Neonatal Nursing 2012 ; 18 : 238–40.)Ces polyconsommations peuvent être associées à d’autres facteurs ayant une forte incidence sur le pronostic périnatal en termes de prématurité, de petit poids de naissance et de troubles de l’attachement mère/enfant :
Cet ensemble peut aboutir à des grossesses non désirées, découvertes tardivement et mal suivies, avec une augmentation des risques de RCIU, de prématurité et d’hypoxie fœtale per partum.
Le pronostic peut être nettement amélioré par une prise en charge adaptée en tant que grossesse à risques, par une équipe pluriprofessionnelle formée, motivée et chaleureuse.