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Toutes les maladies peuvent être des causes de survenue ou d’aggravation de la dépendance. Les affections dégénératives du système nerveux central telles que les démences, les maladies destructrices des articulations (coxarthrose, gonarthrose ) , les accidents vasculaires cérébraux en sont de bons exemples.
Chez le même sujet âgé, plusieurs causes de dépendance sont souvent mises en évidence, qu’elles soient aiguës ou chroniques. C’est l’intrication de ces causes qui fait la gravité de la situation.
Par exemple, une fracture du col du fémur survenant chez une personne qui souffrait auparavant d’une arthrose diffuse, d’une diminution de l'acuité visuelle et de troubles de la marche et de l'équilibre en relation avec un syndrome extra-pyramidal, en est un exemple. Dans un tel contexte, la reprise de la marche après mise en place d'une prothèse prend en compte les difficultés pré-existantes. Il ne faut pas négliger, à côté de cette intrication de pathologies, la participation de facteurs d'ordre psychique ou social.
Quand le malade âgé n’a pas bénéficié d’une évaluation médico-sociale préalable, une hospitalisation en urgence survient à l'occasion d'une pathologie intercurrente.
La personne âgée est habituellement prise en charge par un service dont la mission est de proposer des soins purement techniques pour une "pathologie d'organe".
Cette situation est souvent délétère pour les personnes âgées : l’hospitalisation devient alors une cause de dépendance qui s'ajoute aux précédentes.
L’hospitalisation peut aussi se prolonger pour des problèmes sociaux négligés, ou réglés hâtivement sans évaluation globale.
Dans certains cas, une entrée en institution non préparée, voire non voulue, est perçue par la personne âgée comme un acte de sanction et d'abandon. C’est une nouvelle cause de dépendance, du fait des problèmes psychiques qui en découlent inéluctablement.