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Les zones de prédilection sont représentées par les zones d’appui avec une faible épaisseur de revêtement cutané. Par ordre de fréquence décroissante :
L’escarre évolue en plusieurs phases :
Les complications à court terme, sont surtout infectieuses, en fonction de la proximité d’émonctoires naturels, de l’état des défenses du malade, du type des soins antérieurs.
Comme sur toute plaie chronique, la colonisation par des germes bactériens est constante, sans conséquence obligatoire pour la cicatrisation.
Pour le diagnostic d’infection, il faut tenir compte des signes inflammatoires locaux, de la fièvre, de la nature et de la densité des bactéries rencontrées.
La biologie (numération-formule sanguine, protéine C réactive) est un argument supplémentaire.
La présence de l’os au fond de la plaie ou d’une articulation fait suspecter une ostéite ou une arthrite dont la preuve peut être difficile à établir (radiographies, IRM, biopsie chirurgicale). Des septicémies à point de départ de l’escarre ne sont pas rares.
Les complications à moyen terme sont celles de l’hospitalisation prolongée des sujets âgés, avec augmentation de la perte d’autonomie, aggravation de troubles psychiques, en particulier syndrome dépressif, complications iatrogènes, difficulté du retour à domicile et donc augmentation du risque de dépendance, décompensation de « tares » en particulier d’un diabète, décès.
À plus long terme, les escarres, selon leur siège, peuvent créer des troubles orthopédiques ou fonctionnels.