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Ce terme désigne plusieurs types principaux d’anticorps de spécificité voisine dirigés contre des protéines associées aux phospholipides :
Les anticorps antiphospholipides sont observés :
D’autres manifestations sont classiques dans ce contexte :
Le mécanisme des complications thrombotiques fait appel à l’interaction des anticorps antiphospholipides avec l’endothélium vasculaire et les plaquettes. Au cours du SAPL, les thromboses relèvent donc d’un mécanisme différent de celui des vasculites lupiques (inflammation pariétale).
Il est défini par l’association de :
Il peut aussi s’observer au cours de connectivites non lupiques et de néoplasies. Il survient parfois en dehors d’un cadre pathologique : syndrome primaire des antiphospholipides. Certains de ces patients évoluent vers un lupus.
La coexistence d’un LES et d’un syndrome de Gougerot-Sjögren est fréquente.
L’association simultanée ou successive d’un LES et d’une autre connectivite soulève parfois des problèmes nosologiques. Ainsi, le syndrome de Sharp, ou connectivite mixte, associe :
Avec le temps, cette symptomatologie reste inchangée chez certains patients alors que chez d’autres des manifestations spécifiques d’une connectivite définie (lupus, sclérodermie, polyarthrite rhumatoïde ou dermatomyosite) apparaissent.
Le risque de poussée lupique grave chez la mère est important si :
À l’inverse, la grossesse n’est pas déconseillée si le lupus est en rémission depuis plus de 6 mois, avec une fonction rénale normale.
Les risques pour le fœtus sont divers :
Ils sont secondaires à l’administration prolongée de certains médicaments, essentiellement isoniazide (INH), D-pénicillamine, chlorpromazine, certains anticonvulsivants, β-bloqueurs, minocycline, interféron et anti-TNF.
Les œstroprogestatifs sont souvent responsables de poussées lupiques, ils ne semblent pas susceptibles de déclencher un authentique lupus.
Les lupus induits surviennent généralement à un âge plus tardif que celui du lupus spontané et la prédominance féminine est beaucoup moins marquée.
Le tableau clinique est dominé par des signes généraux d’importance variable et des manifestations rhumatologiques, pleuropulmonaires et/ou péricardiques. Les atteintes cutanées, rénales et neurologiques sont exceptionnelles. Leur profil biologique est particulier :
L’arrêt du médicament inducteur suffit généralement à faire régresser les manifestations cliniques en quelques semaines. Une courte corticothérapie est cependant parfois utile. Les anomalies biologiques sont nettement plus longues à disparaître.