3  -  Prévention

  • Vaccination obligatoire contre l’Hépatite B
  • Equipement de protection individuelle (EPI)
  • Matériels de sécurité
  • Respect des bonnes pratiques


DES MESURES DE PROTECTION SPECIFIQUES EXISTENT EN BLOC OPERATOIRE ET L’EMPLOYEUR A OBLIGATION METTRE A LA DISPOSITION DES OPERATEURS DES MOYENS DE PROTECTION ADAPTES
.


VACCINATION HEPATITE B

  • Vaccination obligatoire pour le personnel soignant (loi n°91-73 du 18 janvier 1991 ).
  • Documentée avec un taux d’Anticorps anti – HBs > 10 UI/L si primovaccination pratiquée après 25 ans
  • La couverture vaccinale est croissante et estimée à environ 80 % du personnel soignant.


E . P .I.

1. les gants

Le port d'une double paire de gants :

  • diminue le taux de perforation du gant interne en fin d’intervention.
  • diminue la quantité de sang transmise lors d’une perforation par effet d’essuyage.


2. le matériel non tissé

  • Le matériel tissé n’assure aucune protection dès qu’il est humidifié.
  • Les casaques en matériel non tissé voire renforcées doivent être utilisées pour leur effet barrière en cas de projection et ce tout particulièrement pour les chirurgies très hémorragiques.


3. la protection oculaire

  • Les lunettes de vue n’ont pas d’effet protecteur du fait de l’absence de protection sus et sous orbitaire.
  • Il est indispensable de porter des lunettes de protection ou mieux encore des masques chirurgicaux à visière pour prévenir le risque de projection oculaire particulièrement fréquent en chirurgie osseuse ou obstétricale.


> l’amélioration de la protection oculaire dans les BO constitue une des priorités du groupe AES pour 2007.



MATERIELS DE SECURITE

1. les aiguilles

  • Les aiguilles droites sont plus vulnérantes que les aiguilles courbes.
  • Les aiguilles à bout mousse divisent par 4 le risque d’AES lors de la fermeture pariétale par rapport aux aiguilles courbes conventionnelles.


2. les collecteurs stériles

  • Il existe des collecteurs stériles à aiguilles et lames de différentes tailles que l’on peut fixer directement sur la table d’intervention.
  • Ceux-ci permettent une élimination directe des piquants/tranchants en évitant les AES en lien avec des objets vulnérants traînants.


LES BONNES PRATIQUES

  • une ambiance de travail calme contribuera à sécuriser les procédures de transfert des instruments.
  • par contre, le dépistage préopératoire des patients n’a aucun intérêt pour réduire le risque d’AES.

Accidents d’exposition au sang au bloc opératoire.

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