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1. Goitre simple
Il s’agit d’une hyperplasie diffuse de la glande (augmentation de volume sans modification de l’histologie).
2. Goitre multihétéronodulaire
Les indications chirurgicales sont dictées principalement par les complications : goitre multinodulaire toxique ou goitre plongeant compressif ou suspicion de carcinome (figure 4).
N.B : il n’est pas rare de trouver des micro-cancers (< 1 cm) sur des pièces opératoires de goitre (5 % des pièces environ). Ces cancers sont d’excellent pronostic, et un traitement complémentaire n’est en général pas nécessaire.
Macroscopie : la thyroïde est augmentée de volume, brune/rouge, et homogène à la coupe.
Microscopie : bandes de fibrose fines et inflammatoires, les vésicules sont hyperplasiques.
Le traitement est rarement chirurgical.
1. Thyroïdite de Hashimoto
Macroscopie : la thyroïde est de taille augmentée, ferme, blanchâtre, et élastique à la coupe.
Microscopie : des plages ou bandes fibreuses larges très inflammatoires délimitent des nodules contenant des vésicules atrophiques massivement infiltrées de lymphocytes.
Elle peut se compliquer d’un lymphome ou d’un carcinome papillaire (apparition d’un nodule), mais la fréquence des carcinomes papillaires n’est pas augmentée par rapport à la population générale. Il n’y a pas d’indication à une chirurgie prophylactique.
2. Thyroïdite de Riedel
Macroscopie : parenchyme très dur, avec d’importantes adhérences.
Microscopie : sclérose intense. Disparition des vésicules thyroïdiennes.
3. Thyroïdite de De Quervain
Macroscopie : la thyroïde est de taille augmentée, ferme, jaunâtre, et élastique à la coupe.
Microscopie : destruction du parenchyme thyroïdien. Flaques de colloïde avec granulomes tuberculoïdes d’âges différents.
Le nodule toxique est un nodule avec hypersécrétion d’hormones thyroïdiennes. Il induit une baisse de la TSH et apparaît comme « chaud » à la scintigraphie à l’iode (hyperfixation du nodule et extinction du reste du parenchyme).
Il s’agit quasiment toujours d’un adénome vésiculaire (lésion maligne exceptionnelle, d’où l’absence habituelle de cytoponction dans la prise en charge des nodules toxiques).