- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Annexes
- Votre Avis
- Ressources Enseignants
1. Biopsies par endoscopie bronchique
Biopsies d’éperons ou biopsies pulmonaires transbronchiques : bonne rentabilité (> 50 % de sensibilité) pour les diagnostics de sarcoïdose ou lymphangite carcinomateuse car elles permettent de prélever le tissu péribronchique (muqueuse et sous-muqueuse avec lymphatiques ++).
Les biopsies transbronchiques prélèvent des bronchioles terminales et seulement quelques alvéoles, elles sont donc trop petites pour une analyse précise des structures très distales.
Les biopsies radioguidées sous scanner sont plus invasives et ne ramènent pas plus de matériel. Elles ont un rôle clé dans le diagnostic des lésions tumorales périphériques, mais moins dans le contexte de pneumopathie interstitielle.
2. Biopsies pulmonaires chirurgicales par vidéothoracoscopie
Si possible, elles doivent être multiples, en fonction des atteintes radiologiques.
Le diagnostic des pneumopathies interstitielles idiopathiques est obtenu par biopsies pulmonaires chirurgicales sous vidéothoracoscopie.
3. Biopsies extrapulmonaires possibles en fonction des hypothèses diagnostiques
•Ganglions médiastinaux devant une suspicion de sarcoïdose (biopsie transbronchique possible).
•Glandes salivaires accessoires devant une suspicion de sarcoïdose ou de connectivite.
Dans tous les cas, il est indispensable de fournir au pathologiste les éléments cliniques et radiologiques ainsi que les hypothèses diagnostiques.