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La grande majorité des tumeurs de l'œsophage sont malignes, ce sont le plus souvent des carcinomes.
Le carcinome épidermoïde est une tumeur épithéliale maligne à différenciation malpighienne (figure 2). C'est le type histologique le plus fréquent (75 % des cas en France).
Il peut se voir sur toute la hauteur de l'œsophage.
Les principaux facteurs de risque sont le tabac et l'alcool (association avec cancers ORL ++). L'ingestion de boissons brûlantes et l'HPV sont également mis en cause.
La lésion précancéreuse du carcinome épidermoïde est la dysplasie épithéliale malpighienne. La séquence est la suivante : dysplasie de bas grade/dysplasie de haut grade (carcinome épidermoïde in situ)/carcinome épidermoïde infiltrant.
L'adénocarcinome de l'œsophage est la deuxième tumeur en ordre de fréquence (figure 3). Sa fréquence est en augmentation.
Il est le plus souvent situé au niveau du tiers inférieur de l'œsophage.
Il se développe fréquemment sur des lésions d'endobrachyœsophage (ou œsophage de Barrett) dues au reflux gastro-œsophagien chronique (cf. infra item 268 [280]).
La séquence de carcinogenèse est la suivante : métaplasie intestinale/métaplasie avec dysplasie de bas grade/avec dysplasie de haut grade (carcinome in situ)/adénocarcinome infiltrant.