3. 3. 3. 4 - Les souffles

Ce sont des sons perçus à l’auscultation de la région précordiale, dus à des vibrations acoustiques dont le mécanisme physiopathologique s’explique par les lois de l’écoulement des fluides dans des conduits tubulaires.

On distingue des souffles anorganiques liés à des modifications de l’écoulement du sang sans qu’il y ait de lésions anatomiques sous jacentes (anémie, hyperthyroïdie, fièvre) et des souffles organiques liés à des lésions anatomiques touchant les appareils valvulaires.  

Le diagnostic étiologique d’un souffle cardiaque repose sur une analyse sémiologique aussi complète que possible. Il faut donc étudier systématiquement :

o      Proto-(systolique ou diastolique) : en début de (systole ou diastole)
o      Méso-(systolique ou diastolique) : en milieu de (systole ou diastole)
o      Télé-(systolique ou diastolique) : en fin de (systole ou diastole)
o      Holo-(systolique ou diastolique) : pendant toute la (systole ou diastole)


o      1: très faible, à la limite de l’audibilité
o      2: discret mais entendu dès que stéthoscope est appliqué sur la poitrine
o      3: modérément fort
o      4: fort associé à un frémissement palpatoire dit thrill
o      5: très fort ; il peut être entendu lorsque le stéthoscope n’est pas appliqué complètement sur le thorax
o      6: audible alors que le stéthoscope est appliqué à 1 ou 2 cm du thorax (historique...)



o      Rectangulaire : d’intensité croissante
o      Crescendo : évolue en se renforçant
o      Decrescendo : évolue en s’atténuant
o      Losangique : à maximum mésosystolique

Tableau 7: Caractéristiques d'un souffle

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