5 - Suivi d’un phénomène de Raynaud

La surveillance clinique porte sur :
– la fréquence et la durée des crises ;
– le nombre de doigts touchés ;
– la période de survenue (la survenue en été est un argument de gravité), les facteurs déclenchants ;
– les troubles trophiques (nécroses, ulcérations).
Le retentissement socioprofessionnel sera évalué.
Maladie de Raynaud ou phénomène de Raynaud : on peut se poser la question de la possibilité du passage d’une maladie de Raynaud idiopathique vers un phénomène de Raynaud symptomatique d’une maladie sous-jacente. Une métaanalyse récente évalue à 12,6 % le risque de voir développer une connectivite devant une maladie de Raynaud (65 % de sclérodermie, soit un risque de 3,2 % patients par année).


7/8