6 - Traitement du phénomène de Raynaud

Il faut informer les patients sur :
– la maladie et son évolution possible ;
– les médicaments inducteurs qu’il faut contre-indiquer ;
– l’arrêt absolu et définitif du tabac ;
– la protection contre le froid et l’humidité (port de gants de soie associé au port de moufles) ; éviter tout contact avec les objets froids et tout changement brusque de température (baignade, etc.) ;
– éviter les traumatismes locaux.
Une adaptation du poste de travail peut être nécessaire.
Lorsque ces mesures sont insuffisantes, le traitement médicamenteux est indiqué. Différents traitements sont proposés :
– les inhibiteurs calciques sont efficaces dans les formes sévères (nifédipine, diltiazem) ;
– les dérivés nitrés sous forme de patch à appliquer sur la pulpe des doigts ou sur les doigts ou sur les poignets ;
– dans les syndromes de Raynaud sévères avec nécroses associées, en particulier au cours de la sclérodermie, des médicaments à visée vasodilatatrice sont utilisés, tels que l’iloprost, analogue de la prostacycline.
En cas de phénomène de Raynaud secondaire, un traitement spécifique de la maladie causale doit être proposé.


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