7 - Principes généraux pharmacologiques et non pharmacologiques du traitement d’une spondylarthropathie

Les recommandations de l’ASAS/EULAR sont résumées en figure 35.9.

Fig. 35.9. Stratégie thérapeutique dans la spondylarthrite. Recommandations internationales (2006).

7. 1 - Éducation et information

Comme pour toute affection chronique, l’éducation est fondamentale et fait partie intégrante du traitement.

7. 2 - Traitement médicamenteux

7. 2. 1 - Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont la pierre angulaire du traitement des spondylarthropathies : les AINS sont efficaces dans plus de 70 % des cas sur la lombalgie inflammatoire au début de la maladie.
Les AINS sont habituellement rapidement efficaces et si l’AINS est arrêté, une rechute douloureuse est observée en moins de quarante-huit heures.
L’AINS doit être utilisé à dose optimale (quand bien même elle correspond à la dose maximale autorisée) avec, si possible, la prise le soir d’une forme à délitement prolongé permettant de couvrir toute la phase inflammatoire nocturne et matinale. En cas d’échec, après quelques jours de traitement, il convient de faire l’essai d’un autre AINS. Au moins trois à cinq anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent être essayés successivement avant de conclure à l’échec des AINS.
Cependant, chez 50 % des malades, la spondylarthropathie reste active malgré le traitement par AINS.
(Se reporter également au chapitre 25, pour les précautions et la surveillance.)

7. 2. 2 - Antalgiques et myorelaxants

Antalgiques et myorelaxants peuvent être utilisés en complément des AINS, surtout en cas de manifestations enthésiopathiques ou rachidiennes ; de plus, ils permettent de faciliter la rééducation.


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