6.
2 - Autres techniques dimagerie
– IRM : de nombreux travaux suggèrent que l’IRM du rachis thoracique et lombaire et l’IRM des sacro-iliaques apportent des arguments importants pour le diagnostic précoce des spondylarthropathies, mettant en évidence des remaniements inflammatoires, précédant les modifications radiologiques (figures 35.8).
– Échographie Doppler, non pas des sacro-iliaques mais des enthésopathies périphériques : elle est également utilisée, mais des études complémentaires sont en cours.
La place exacte de l’IRM et de l’échographie dans le suivi et le diagnostic de spondylarthropathie reste à préciser.
– Scintigraphie osseuse au 99mTc : elle a l’avantage d’avoir une meilleure sensibilité pour le diagnostic positif d’enthésite et de permettre l’étude simultanée de l’ensemble du squelette, mais sa spécificité est en revanche faible.
6.
3 - Autres examens complémentaires
6.
3.
1 - CRP et/ou VS
On estime que 60 % des patients souffrant de spondylarthropathie et non traités ont une CRP et/ou un VS anormale, mais le syndrome inflammatoire est habituellement plus modeste que dans les autres rhumatismes inflammatoires.
6.
3.
2 - HLA-B27
6.
3.
3 - Explorations fonctionnelles respiratoires
Les EFR peuvent servir à documenter l’atteinte respiratoire restrictive et la fibrose pulmonaire.
6.
3.
4 - Électrocardiogramme
L’ECG détecte les troubles du rythme et de la conduction.
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