2 - Dorsalgies

Les dorsalgies sont des douleurs ressenties en regard du rachis thoracique (T1 à T12). Elles peuvent être la traduction d’une souffrance du rachis thoracique, mais aussi souvent d’une souffrance viscérale (+++).
Dans certains cas sans étiologie précise, on parle de « dorsalgies fonctionnelles ».

2. 1 - Démarche diagnostique devant une dorsalgie

2. 1. 1 - Interrogatoire

Il faut faire préciser les caractéristiques des douleurs : leur siège, leur rythme, l’influence des sollicitations mécaniques et des positions, la date et le mode de début, leurs modalités évolutives. Il faut rechercher, dès ce stade, des éléments d’orientation diagnostique : irradiation en ceinture, amélioration par l’alimentation, sensibilité aux AINS, etc.
Il est également important d’apprécier le contexte psychologique.

2. 1. 2 - Examen clinique

L’examen rachidien évalue :
– la statique du rachis thoracique et de l’ensemble du squelette axial ;
– la souplesse rachidienne en flexion et en extension (le rachis thoracique est le moins mobile des secteurs rachidiens) ;
– l’existence de points douloureux à la palpation médiane (épineuse et interépineuse) et paravertébrale bilatérale ;
– l’état de la musculature thoracique.
L’examen général s’intéresse plus particulièrement à l’examen pleuropulmonaire et cardiovasculaire, l’examen digestif (douleur épigastrique, pancréatique, etc.) et hépatique.
L’examen neurologique doit être extrêmement minutieux (bande d’hypoesthésie, syndrome lésionnel et sous-lésionnel, etc.).

2. 1. 3 - Examens complémentaires

Contrairement aux lombalgies, en dehors de toute orientation diagnostique particulière, des examens complémentaires radiologiques doivent être effectués systématiquement : radiographies du rachis thoracique et, au moindre doute, recherche de signes biologiques d’inflammation (VS, CRP).
En fonction de l’orientation diagnostique, d’autres examens seront demandés : radiographie thoracique, scintigraphie, TDM, IRM, endoscopie gastrique, explorations cardiovasculaires, etc.


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