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2 - Comment faire le diagnostic de cervicalgie commune ?
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1 - Éliminer une cervicalgie symptomatique
Il faut avant tout éliminer une cervicalgie symptomatique d’une affection grave :
– tumorale : métastases, localisation myélomateuse, etc. ;
– infectieuse : spondylodiscite ;
– inflammatoire : spondylarthropathie, polyarthrite rhumatoïde, chondrocalcinose ;
– neurologique : tumeur intrarachidienne ou de la fosse postérieure ;
– post-traumatiques : fractures et luxations. Le risque de méconnaître ces lésions, en raison de la difficulté de réalisation des clichés dynamiques au décours immédiat d’un traumatisme, impose de pratiquer ces clichés à distance (huit à dix jours). Il faut particulièrement rechercher une atteinte de la charnière cervico-occipitale (+++) (fracture occulte del’apophyse odontoïde).
Lorsque l’ensemble du tableau clinique (douleur mécanique, absence de fièvre, d’altération de l’état général…) et radiographique (radiographie normale ou ne montrant qu’une cervicarthrose) est rassurant, on stoppera le bilan étiologique. En revanche, en cas de discordance et/ou de doute, on demandera d’autres examens complémentaires, dont la nature sera fonction de l’orientation fournie et pouvant comporter : VS, CRP, électrophorèse des protéines, scanner ou IRM du rachis.
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2 - Cervicalgies communes
Dans la majorité des cas, le diagnostic finalement retenu est celui de cervicalgies communes dont l’évolution est favorable mais avec souvent des accès aigus à répétition et, parfois, des cervicalgies chroniques.
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3 - Traitement
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1 - Cervicalgies aiguës
Le traitement associe le repos, les antalgiques et les
AINS, ainsi qu’un traitement physique sédatif (agents physiques et massages).
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2 - Cervicalgies chroniques
Le traitement associe des antalgiques et des AINS (à la demande lors des poussées douloureuses), un repos relatif, des massages et une rééducation proprioceptive de renforcement des muscles paravertébraux et d’adaptation posturale. On recherchera et corrigera d’éventuelles attitudes prolongées peu ergonomiques (notamment tête penchée en avant, membres supérieurs en suspension). La crénothérapie est un traitement d’appoint souvent bénéfique.
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3 - Insuffisance vertébrobasillaire
Dans les formes majeures, le traitement chirurgical n’est indiqué que si la cervicarthrose est la seule cause (exceptionnel) et si l’état général le permet.
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