3.
3 - Arguments dimagerie
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1 - Radiographies
Les signes radiologiques sont souvent tardifs :
– une spondylite peut prendre l’aspect d’une condensation diffuse du corps vertébral (« vertèbre ivoire »), d’une lésion ostéolytique d’un corps vertébral, pouvant s’étendre au massif articulaire postérieur ou s’associer à un pincement discal et à des remaniements du corps vertébral adjacent en cas de spondylodiscite (figure 10.1) ;
– les ostéites périphériques se présentent comme des lésions ostéolytiques d’aspect nécrotique, parfois associées à une réaction périostée qui peut donner à l’os un aspect soufflé ;
– l’arthrite peut être très destructrice : aspect dit « en trognon de pomme » à l’épaule.
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2 - Scintigraphie au technétium
Il existe presque constamment une hyperfixation de la lésion.
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3 - Tomodensitométrie
La tomodensitométrie confirme précocement les lésions osseuses et permet surtout de mettre en évidence une extension du foyer infectieux dans les parties molles, ou un abcès froid.
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4 - IRM
L’IRM fournit les renseignements les plus précoces. Ces images n’ont cependant aucun caractère spécifique de l’origine tuberculeuse de la lésion. L’IRM permet également de faire un bilan de l’extension de l’infection aux parties molles, notamment de préciser au mieux les rapports du foyer infectieux avec les structures neurologiques dans les atteintes vertébrales (figure 10.2).
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