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Le terme de « rhinosinusite » aiguë est préféré à celui de sinusite chez l’enfant.
Le diagnostic est avant tout clinique. La prescription des examens paracliniques est limitée.
Les situations cliniques à connaître chez le jeune enfant sont :
• la rhinosinusite aiguë maxillaire ;
• l’ethmoïdite aiguë.
Le diagnostic de sinusite maxillaire ne peut être porté avant l’âge de 3 ans.
En effet, le diagnostic de sinusite doit tenir compte chez l’enfant de la chronologie du développement anatomique des cavités sinusiennes (sinus ethmoïdaux au cours des premiers mois de vie ; sinus maxillaires à partir de l’âge 3–4 ans ; sinus frontaux à partir de l’âge de 5–10 ans ; sinus sphénoïdal à partir de l’âge de 10 ans).
Le terme de « rhinosinusite » aiguë est préféré à celui de sinusite chez l’enfant.
Les définitions cliniques sont parfois controversées. Les recommandations de l’Afssaps ainsi que les conclusions d’une mise au point récente par des experts pédiatres infectiologues et ORL ont contribué à la clarification des définitions et des traitements.
Les situations cliniques à connaître chez le jeune enfant sont :
Le diagnostic est avant tout clinique. La prescription des examens paracliniques est limitée.
Le diagnostic de sinusite aiguë doit tenir compte chez l’enfant de la chronologie du développement anatomique des cavités sinusiennes.
Ainsi, le diagnostic de rhinosinusite maxillaire ne peut être porté avant l’âge de 3 ans.
Elle peut être d’étiologie virale ou bactérienne.
La flore des cavités nasosinusiennes est semblable à celle de la flore rhinopharyngée.
Les principales bactéries pathogènes impliquées dans les sinusites communes sont : Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae non typable et Moraxella catarrhalis. Staphylococcus aureus et les anaérobies sont plus fréquemment impliqués dans les formes compliquées.
Les cavités sinusiennes se forment progressivement au cours de la petite enfance :
Le drainage sinusien nécessite un ostium perméable et une muqueuse saine avec un bon fonctionnement ciliaire, ainsi que des sécrétions muqueuses de viscosité et d’élasticité normales. Il permet ainsi l’évacuation des particules au niveau des sinus, vers les cavités nasales, l’oropharynx puis la bouche Å“sophagienne.
L’inflammation liée à la sinusite entrave le fonctionnement ciliaire et la perméabilité des ostia, ce qui empêche le drainage du mucus sécrété physiologiquement par les sinus.
Les cavités sinusiennes de la face sont tapissées par un épithélium de type respiratoire en continuité avec celui des cavités nasales. Une atteinte sinusienne est ainsi habituelle au cours des infections des voies aériennes supérieures de l’enfant (virales ou bactériennes).
Cette caractéristique physiopathologique explique la préférence du terme de « rhinosinusite » aiguë à celui de sinusite aiguë.
Formation progressive des sinus → pas de sinusite maxillaire chez le nourrisson.