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Argumentation clinique
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Anamnèse
- Contexte :
- âge de l’enfant ;
- épisodes récents ou récurrents d’infections des voies aériennes supérieures ;
- contact avec des animaux ;
- exanthème fébrile ;
- vaccination récente (BCG) ;
- prises médicamenteuses (certains antiépileptiques et antibiotiques).
- Chronologie de découverte :
- date de survenue et délai par rapport au 1er examen médical ;
- topographie initiale et modalités évolutives (dimension, nombre, topographie), spontanément ou en réponse à diverses thérapeutiques (corticothérapie, antibiotiques…).
- Signes associés :
- généraux : fièvre, asthénie, perte d’appétit, amaigrissement ;
- fonctionnels : douleurs pharyngées, odynophagie, douleurs abdominales, dyspnée, douleurs thoraciques, douleurs articulaires ou osseuses, prurit.
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Examen physique
Examen des adénopathies
- Siège :
- localisé : un ou plusieurs ganglions dans une même aire ganglionnaire ;
- généralisé : plusieurs aires ganglionnaires atteintes.
- Caractéristiques du ou des ganglions après inspection et palpation :
- taille ;
- consistance (molle, élastique ou dure) ;
- sensibilité ;
- mobilité (adhérence aux plans superficiel ou profond) ;
- aspect de la peau en regard (inflammation : périadénite, fistulisation).
L’évaluation précise des régions explorées et les caractères de la ou des adénopathies examinées sont au mieux inscrits sur un schéma daté qui pourra être renouvelé.
Examen régional et général
- Examen des territoires de drainage à la recherche d’une lésion infectieuse (ou tumorale) à l’origine d’adénopathies localisées :
- cervicales (= jugulo-carotidiennes, rétro-/sous-mandibulaires, mastoïdiennes, prétragiennes, parotidiennes ; occipitales et cervicales postérieures) : sphère ORL, face, cuir chevelu ;
- axillaires : membres supérieurs et paroi thoracique ;
- inguinales et rétrocrurales : membres inférieurs et périnée.
Les ganglions sus-claviculaires, toujours pathologiques, assurent le drainage lymphatique du médiastin et de l’étage sous-diaphragmatique et justifient d’une prise en charge spécifique.
- Examen des autres organes lymphoïdes :
- Examen somatique général à la recherche de :
- pâleur, purpura ;
- exanthème, énanthème ;
- masse abdominale ou autre ;
- syndrome compressif (voir supra) ;
- signes neurologiques : signe de localisation, syndrome pyramidal…
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Synthèse au terme du seul examen clinique
Les très rares diagnostics différentiels des ADP superficielles localisées peuvent être éliminés :
- en tous territoires : neurinomes, fibromes, lipomes ;
- en région cervicale : glandes salivaires, kyste du tractus thyréoglosse, lymphangiome kystique, kyste dermoïde, nodules thyroïdiens ;
- en région inguinale : hernies dont hernie de l’ovaire, kystes du cordon spermatique, ectopie testiculaire.
En cas de doute clinique, une échographie des parties molles permettra de conclure à la nature ganglionnaire de la tuméfaction palpée.
- La démarche diagnostique étiologique s’orientera selon 3 éventualités :
- l’adénopathie est localisée et inflammatoire ;
- l’adénopathie est localisée et non inflammatoire ;
- les adénopathies sont disséminées.
Points forts de la démarche diagnostique : circonstances de découverte, modalités évolutives, signes associés (contexte infectieux), examen des ADP et des territoires de drainage, examen général (rares signes de sévérité, syndrome tumoral).
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