Les facteurs favorisants les accidents domestiques sont :
A chaque âge, de nouveaux risques apparaissent ainsi les enfants et leurs parents doivent s’adapter.
L’enfant de moins de 5 ans est en plein développement psychomoteur avec la découverte de l’environnement, la conquête de l’autonomie, les explorations, les expériences nouvelles. L’apprentissage du risque fait partie de la vie. La prise de risque est inconsciente et permanente.
Chez l’enfant la tête fait ¼ de la taille et son centre de gravité est sans cesse dévié d’où les chutes sur la tête.
Un enfant ne sait pas estimer la vitesse d’un objet en mouvement.
Il apprend au fur et à mesure à reconnaître, à repérer les sons, mais aussi à être attirer par eux mais il a du mal à s’orienter dans l’espace.
Principaux rappels des éléments du développement de l’enfant :
Les garçons sont plus « casse-cou ». Les enfants curieux sont davantage candidat à l’accident domestique. Le risque accidentel est maximal entre 18 mois et 3 ans.
La présence parentale, l’éducation aux mesures préventives, mais aussi l’expérience malheureuse font ralentir les enfants.
Notre environnement est adapté aux adultes. Lorsqu’il y a un enfant, il faut donc adapter notre environnement aux enfants pour prévenir les risques. Mais les conditions de vie des enfants varient et donc les risques également. Il faut en permanence s’adapter à l’enfant selon sa personnalité.
Environnement affectif : les parents sont les principaux acteurs de la surveillance et de la protection des enfants. L’éducation doit être permanente. Les enfants seront éduqués que si les parents l’ont été. Ainsi, une approche de la sécurité doit être réalisée par le personnel de la petite enfance.
On retrouve davantage d’accidents domestiques dans les familles monoparentales ou recomposées car il est difficile que l’adulte qui n’est pas « le parent » s’impose.
La sécurité physique de l’enfant dépend de sa sécurité affective, il faut donc voir quelle place à l’enfant dans la famille.
Environnement matériel : c’est la multiplicité des lieux à risques qui rentrent en ligne de compte et des circonstances inhabituelles. Il est donc nécessaire de repenser l’organisation et l’agencement de la maison. Ainsi par exemple à l’arrivée d’un enfant : protège fenêtre, protège prise électrique, produits ménagers en hauteurs, anti « pince-doigts » aux placards, protection des angles … peuvent être installés.
On rencontre de plus en plus d’accidents domestiques dans les populations migrantes « déracinées». En effet, il n’y a plus souvent autant de présence que dans leur pays où toute la famille vit autour de l’enfant (oncles, tantes, grands-parents).
Un facteur de risques d’accidents domestiques est également le faible niveau socio-économique. L’habitat est vétuste, parfois sur-occupé, les ressources sont insuffisantes. L’équipement de protection est donc souvent inexistant ou inadapté.
Les autres facteurs de risques sont : bas niveau éducatif de la mère, jeune âge des parents, familles monoparentales, familles nombreuses, addiction ou carence parentale.