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Bilan d'extension
Comme pour la plupart des cancers, le bilan pré-thérapeutique évalue d’une part l’opérabilité du malade, d’autre part la résécabilité de la tumeur.
Si l’âge physiologique ou la présence de tares viscérales importantes interdisent tout geste chirurgical, le bilan d’extension doit être réduit au minimum (scanner pour évaluer la taille de la tumeur primitive et la présence de métastases hépatiques).
Lors du diagnostic de cancer du pancréas, 40 % des tumeurs sont localement avancées (c’est-à-dire que l’envahissement local interdit une résection chirurgicale) et 30 % sont d’emblée métastatiques. Finalement, moins de 20 % des tumeurs sont résécables en raison soit de l’extension tumorale, soit de la non-opérabilité du patient (âge, comorbidité).
Le bilan d’extension repose sur le scanner avec injection de produit de contraste qui est l’examen le plus performant pour l’extension locale, en particulier vasculaire, et métastatique. L’écho-endoscopie n’est indiquée dans ce cadre qu’en cas de doute sur une extension vasculaire et surtout ganglionnaire.
Cependant, 10 % des tumeurs considérées comme résécables sont associées à une carcinose péritonéale indétectable en pré-opératoire et qui ne sera visualisée qu’au moment de l’intervention.
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