3
-
Principaux troubles de la sexualité
Il faut bannir définitivement du vocabulaire sexologique le terme de frigiditéDéfinitionAbsence de plaisir lors des relations sexuelles. C'est un trouble qui peut concerner les hommes ou les femmes, mais pour les hommes, on parlera plutôt d'impuissance sexuelle. : ce terme est trop galvaudé pour continuer à être utilisé.
Il faut différentier : le vaginismeDéfinitionContraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien qui entourent l'ouverture du vagin. Sa source est toujours psychologique, mais découle souvent d'une source physiologique. (primaire et secondaire), les troubles du désir (anaphrodisieDéfinitionAbsence de désir sexuel pendant un rapport sexuel normal. Ce trouble se manifeste par une indifférence totale au coït. Dans l'anaphrodisie primaire, cette absence de désir existe depuis toujours. Dans l'anaphrodisie secondaire, elle apparaît après une période normale, où le désir existe. Une femme se plaignant d'anaphrodisie ne souffre pas forcément de frigidité ou d'anorgasmie. Seul le désir sexuel manque, il n'y a pas de désir spontané de l'acte sexuel ni de la masturbation. Par contre, lors des rapports sexuels ou lors de la masturbation, cette femme peut tout de même avoir du plaisir ou un orgasme. Son origine est diverse : contexte familial, contexte éducatif, contexte pathologique voire traumatique. primaire ou secondaire) et les troubles du plaisir (anorgasmieDéfinitionAbsence réitérée et persistante d'orgasme (définition du DSM-III), le désir étant conservé, contrairement à ce que l'on retrouve dans l'anaphrodisie. Cette pathologie souvent attribuée exclusivement à la femme se rencontre également chez l'homme mais de façon plus rare. primaire et secondaire).
3
.
1
-
Le vaginisme
Le vaginisme primaire est souvent d'origine psychologique. C'est un spasme infranchissable de la musculature périnéale (releveurs de l'anus et adducteurs) rendant impossible l'acte de pénétration vaginale.
À l'origine de ces vaginismes, il y a :
- une éducation sexuelle avec rigorisme religieux, conformisme social, avec culpabilisation des plaisirs du corps,
- un traumatisme affectif : viol, inceste,
- une tendance homosexuelle latente ;
- parfois il s'agit d'un problème psychologique entraînant le rejet du partenaire. Le vaginisme symbolise le refus d'une relation vécue comme état d'infériorité avec un homme que l'on méprise.
L'examen gynécologique est impossible (spéculumDéfinitionOutil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois. (voir spéculum) ou TV) et pourtant, les rapports érotiques sont présents avec désir et plaisir clitoridien.
Le couple est souvent solidaire autour du symptôme, et vit une relation de couple qui peut être satisfaisante, ce qui l'amène à consulter que tardivement lors d'un désir d'enfant.
La prise en charge est sexologique.
Le vaginisme secondaire doit faire rechercher une cause organique par un examen gynécologique complet.
Il est généralement lié à une lésion du vagin.
La pénétration est devenue impossible à la suite d'un traumatisme :
- Traumatisme gynécologique : vaginite mycosique, vaginite à trichomonasDéfinitionTrichomonas vaginalis : Protozoaire flagellé (animal microscopique constitué d'une seule cellule, ayant la forme d'une poire dont le corps est muni de 3 à 5 flagelles, sorte de cil) et qui mesure environ 7 à 10 micromètres mais peut atteindre parfois une longueur de 25 micromètres. Il s'agit d'un parasite des cavités naturelles. (voir trichomonose), vaginite atrophique de la ménopauseDéfinitionArrêt des règles. Lors de la ménopause la femme ne possède plus suffisamment de follicules car ceux-ci ont été soit utilisés pour le cycle ovarien soit les cellules folliculaires ont dégénéré par le phénomène d'atrésie folliculaire. On la divise en plusieurs étapes : périménopause (période d'irrégularités des cycles menstruels précédant la ménopause et l'année qui suit l'arrêt apparent des règles) ; post-ménopause (ménopause confirmée). La ménopause survient en moyenne à l'âge de 51 ans en France. (voir ménopause et ménopause (endocrinologie)) ;
- Traumatisme obstétrical : déchirure, épisiotomie mal réparée ;
- Traumatisme iatrogèneDéfinitionIatrogénie ou iatrogenèse : Aggravation de la pathologie traitée ou apparition d'une nouvelle maladie, d'un état, d'un effet secondaire, etc., provoquée par un traitement médical, prescrit par un médecin ou par d'autres professionnels de la santé (par exemple un pharmacien). : cobalthérapieDéfinitionEn radiothérapie, emploi d'une substance radioactive, le cobalt, qui émet des rayons gamma de haute énergie que l'on dirige vers les tumeurs situées profondément dans le corps en vue de détruire des cellules cancéreuses. ;
- Traumatisme associant cause psychique et organique, peur de l'accouchement, brides hyménéales, syndrome de Master et AllenDéfinitionDouleur pelvienne permanente, exagérée en position debout et en cas de fatigue. Il existe également une dyspareunie balistique (douleur lors des rapports sexuels, notamment lorsque le pénis est introduit le plus profondément possible) et une hypermobilité douloureuse du col lors de l'examen clinique. La cause généralement à l'origine de ce syndrome est un accouchement traumatique d'un gros bébé ou d'un traumatisme, entrainant des lésions anatomiques : rupture conjonctive des ligaments utéro-sacrés et déchirure du ligament large. La cœlioscopie confirme le diagnostic. Le traitement est chirurgical et consiste à raccourcir les ligaments ronds., éjaculation prématurée, mari passif ou agressif ;
- « traumatisme psychologique » : adultère, choc affectif, décès.
Traitement :
- Traitement spécifique d'une lésion organique.
- En l'absence de lésion organique : séance de traitement psychosomatique :
- il comprend 2-3 séances avec explication anatomique lui montrant sur des schémas comment est constitué l'appareil génital. Il faut faire prendre conscience à la femme de son appareil génital et l'aider à surmonter son angoisse, puis des séances ou la femme explore son corps.
- elle introduit ensuite elle-même des bougies de HégarDéfinitionBougie de Hégar ou dilatateur de Hégar : Bougie métallique permettant de dilater le canal du col utérin. de calibre croissant avec exercice de contraction et de relâchement. Quand elle est parvenue à un calibre correct elle est invitée à explorer elle-même sa cavité vaginale avec son index. On lui demande de pratiquer à domicile des exercices de contractions et relâchement des releveurs sur son doigt.
- les rapports sont possibles quand la femme a fait ce travail personnel sur son corps.
3
.
2
-
L'anaphrodisie
L'anaphrodisie est classiquement l'absence de désir.
On distingue :
-
Les anaphrodisies primaires : c'est une femme qui n'a jamais éprouvé de désir et peut même ignorer la possibilité de celui-ci. L'interrogatoire recherchera les facteurs de risques de difficultés sexuelles (cf. plus haut), en insistant sur :
-
l'histoire familiale, les conditions de son éducation sexuelle ou son absence,
-
les épisodes traumatisants de l'enfance ou de l'adolescence. La prise en charge reposera vers une thérapie cognitivo-comportementale avec recours à un sexologue ou neuropsychologue.
-
Les anaphrodisies secondaires : elles s'installent après une période ou le désir existait, elles sont moins bien acceptées.
Les principales causes organiques sont :
-
La pilule favorise quelquefois les troubles du désir :
- perturbation de l'équilibre hormonal et neuroendocrinien,
- les composantes psychologiques ne peuvent être éliminées : désir inconscient de grossesse, perte de la maîtrise du choix du moment des rapports sexuels.
-
Les causes endocrinienne : au moment de la ménopause, certaines femmes ne sont plus attirées par les relations sexuelles : une insuffisance œstrogéniqueDéfinitionŒstrogène : Groupe de stéroïdes, dont la fonction, à l'état naturel, est d'être une hormone sexuelle femelle primaire. Ils sont produits en premier lieu par le développement des follicules des ovaires, le corps jaune (corpus luteum) et le placenta. Certains œstrogènes sont également produits en petites quantités par d'autres tissus tels le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Ces sources secondaires d'œstrogènes sont particulièrement importantes chez les femmes lors de la post-ménopause. Les trois œstrogènes naturels sont l'estradiol, l'estriol et l'estrone. Bien que les œstrogènes soient présents dans les deux sexes, on en trouve une quantité significativement plus importante chez les femmes que chez les hommes. Elles favorisent le développement des caractères sexuels secondaires, comme les seins, et sont également impliquées dans le contrôle du cycle menstruel, ce qui explique pourquoi la plupart des pilules contraceptives en contiennent. L'usage d'œstrogènes, en particulier associés à la progestérone, est un traitement (traitement de substitution hormonale) controversé des symptômes de la ménopause. En plus de leurs rôles dans la reproduction, féminine mais aussi masculine, les œstrogènes sont impliqués dans le développement du système nerveux central, dans l'homéostasie du squelette et du système cardiovasculaire. Ils ont également des effets sur le foie et le tissu adipeux. peut être corrigée.
Les causes sont plus environnementales ou psychologiques qu'organiques :
- choc émotionnel de la défloration,
- omission des caresses préliminaires : « Il ne me caresse jamais »,
- impuissance ou éjaculation précoce du mari,
- discours du mari choquant,
- un manque de synchronisation peut être en cause,
- les conditions sociales de la vie du couple peuvent être en cause :
- une cohabitation déplaisante de la belle-famille,
- l'exiguïté de l'appartement avec intrusion fréquente des enfants,
Le traitement de l'anaphrodisie est difficile :
- Information sur la sexualité,
- Démonstration de la normalité physique pour rassurer,
- Confier la patiente à un sexothérapeute,
3
.
3
-
L'anorgasmie
C'est une souffrance exprimée par la femme ou le couple devant l'absence d'atteinte du plaisir intense qu'est l'orgasme.
L'orgasme est habituellement différentié en orgasme vulvoclitoridien et en orgasme vaginal (deep orgasm des Anglo-saxons). Le cerveau est l'organe sexuel essentiel.
En fait le plaisir orgasmique est une acquisition issue d'un processus d'évolution, d'humanisation de la sexualité s'échappant de la nécessité d'une dimension purement reproductrice.
La prise en charge d'une anorgasmie est de ce fait essentiellement psychosexuelle.
La prévention des troubles de l'orgasme peut se poser pour les indications d'hystérectomie pour pathologie bénigne. La conservation du col utérin pouvant être utile aux femmes qui précisent la présence d'un orgasme profond dit de « percussion ».
3
.
4
-
L'apareunie
L'apareunieDéfinitionImpossibilité d'accomplir l'acte sexuel. est liée à :
Dans ces tableaux, le syndrome de Rokitansky représente 90 % des absences congénitales de vagin, le syndrome d'insensibilité aux androgènes 8 %, l'absence isolée de vagin partielle ou totale 2 %.
Dans tous ces cas il existe un petit récessus inférieur vestibulaire qui dérive de la paroi postérieure du sinus urogénital et dont l'origine est différente des canaux de MullerDéfinitionLors du stade indifférencié du développement de l'appareil génital, il y a formation de voies génitales doubles : canaux de Wolff et canaux de Müller. Chez l'humain, ce stade a lieu à la 6ème semaine embryonnaire. Lorsque l'embryon possède des testicules, ces derniers vont sécréter deux hormones : la testostérone, par les cellules de Leydig, et l'Hormone Anti-Müllérienne (AMH) par les cellules de Sertoli. Lorsque l'AMH est sécrétée, on assiste à une dégénération (ou involution) des canaux de Müller et la testostérone entraine le développement des voies génitales mâles. Lorsque l'embryon est génétiquement une femelle, l'hormone AMH n'est pas sécrétée et donc les canaux de Müller ne dégénèrent pas, ils vont se développer en voies génitales femelles, et la testostérone n'étant pas produite, elle ne permet alors pas le maintien des canaux de Wolff qui eux vont régresser.. Ce petit vagin est susceptible de se distendre à la suite de rapports naturels persévérants qu'il faut encourager (méthode non opératoire de FranchDéfinitionDilatation instrumentale de la cupule vaginale à l'aide de bougies, dépendant de l'élasticité de la cupule.). Si le résultat est insuffisant un clivage intervésico-rectal permettra de créer un néovagin que l'on pourra recouvrir en partie de muqueuse. Dans le cas d'insensibilité aux androgènes par mutation du gène du récepteur, le risque de dégénérescence maligne des gonades impose après la puberté une castration complétée par un traitement œstrogénique substitutif à vie.
3
.
5
-
Les dyspareunies
Les dyspareunieDéfinitionDyspareunie ou algopareunie : Douleur de nature et d'intensité variables ressentie lors des rapports sexuels. Presque systématique lors du premier rapport vaginal due au déchirement de l'hymen. Elle devient en revanche incapacitante lorsqu'elle a lieu à tous les rapports suivants. Les douleurs peuvent être les symptômes de pathologies le plus souvent bénignes mais parfois graves, aussi est-il fortement conseillé de demander l'avis d'un médecin gynécologue qui, seul, pourra répondre à toutes interrogations, poser un diagnostic et envisager un traitement.s touchent 3 % des couples.
Définition : Ce sont des douleurs déclenchées par les relations sexuelles.
Les facteurs psychiques sont importants. Ce sont des douleurs vraiment liées à la pénétration avec retentissement sur la vie sexuelle et son équilibre psychoaffectif.
On distingue 3 types de dyspareunie :
1) Les dyspareunies superficielles ou d'intromission.
Il faut rechercher :
- une étroitesse pathologique : une bride hyménéale, une hypoplasieDéfinitionHypoplasie ou hypoplastie : Arrêt du développement ou développement insuffisant d'un tissu ou organe. La plupart des causes d'hypoplasie sont des maladies génétiques. vaginale, une atrophie vaginale avec au maximum un lichen scléro-atrophique, une myorraphieDéfinitionSuture d'un muscle déchiré ou sectionné. La myorraphie est utilisée dans de nombreuses pathologies : stabilisation dynamique de la tête humérale (épaule), réparation des prolapsus génitaux (paroi du vagin), traitement des rectocèles, etc. trop serrée des releveurs après une cure de prolapsusDéfinitionProlapsus génital ou descente d'organes : Déplacement anormal d'un ou de plusieurs organes du pelvis féminin vers le bas. (voir prolapsus) ;
- des lésions cicatricielles scléreuses du périnée après épisiotomie ou déchirure obstétricale ;
- un herpèsDéfinitionMaladie virale chronique responsable d'éruptions cutanées récidivantes et portée par le virus Herpes simplex. Elle représente également la première cause d'ulcérations génitales en Europe principalement. L'herpès génital favorise la transmission du virus du sida. (voir herpès, herpès simplex (HSV), herpès (dermatologie) et herpès (pédiatrie)), un eczémaDéfinitionMaladie de la peau mal connue, inflammatoire non contagieuse. On distingue deux grands types d'eczéma : l'eczéma atopique, caractérisé par une prédisposition génétique et son association avec d'autres allergies et touchant principalement les jeunes enfants, et l'eczéma de contact, plus fréquent chez l'adulte, qui est une réaction allergique d'hypersensibilité immunologique cellulaire au contact d'une substance donnée. Il existe également une forme d'eczéma de contact dit irritatif, où les mécanismes de frottements répétés agissent en provoquant une réaction inflammatoire qui aboutit au même tableau clinique que les autres formes d'eczémas. Bien que le mécanisme n'ait pas encore été mis à nu, un grand consensus existe pour associer, au moins partiellement, l'état de stress à l'importance des manifestations de la majorité des cas d'eczéma atopique. vulvaire (voir eczéma), une fissure analeDéfinitionPetite crevasse ou lésion superficielle, située sur la paroi du canal anal (à la base du rectum). Elle survient fréquemment chez les adultes, en raison de crises de constipation répétées, de selles dures, de diarrhée ou, plus rarement, de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ou de certaines pratiques sexuelles, comme la sodomie. Les fissures anales sont également fréquentes chez les bébés de 6 mois à 2 ans, mais rares chez les enfants plus vieux. La fissure anale cause des douleurs vives et des saignements légers, particulièrement au moment des selles. Dans la très grande majorité des cas, elles peuvent se résorber sans faire appel à la chirurgie., mycose, bartholiniteDéfinitionInfection de la glande de Bartholin qui survient sur le mode aigu et qui est particulièrement caractéristique. Les deux glandes de Bartholin situées au niveau du tiers postérieur des grandes lèvres dont les sécrétions filantes, incolores et lubrifiantes qui facilitent la pénétration du pénis lors des rapports sexuels.,
- des condylomeDéfinitionExcroissance indolore touchant la peau ou les muqueuses des régions anale et/ou génitale. L'aspect le plus fréquent des condylomes les font surnommer « crêtes de coq », mais les lésions peuvent parfois être planes et même rester non visibles à l'œil nu. Les condylomes représentent une affection de plus en plus fréquente, et se rencontrent surtout chez les jeunes. Cette maladie est causée par un virus (papillomavirus) dont la transmission est essentiellement sexuelle.s.
2) Les dyspareunies de présence
Les dyspareunies de présence sont liées :
3) Les dyspareunies profondes, balistiques ou de choc
Elles ont toujours une cause organique :
- inflammation pelvienne : cerviciteDéfinitionInflammation du col de l'utérus d'origine virale, bactérienne, ou parasitaire. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible, gonocoques et chlamydiae étant principalement en cause., annexiteDéfinitionInflammation des annexes de l'utérus, plus couramment appelée salpingo-ovarite., cellulite pelvienne,
- endométriose +++ (rechercher les nodules bleutés du fond vaginal au spéculum et des nodules au toucher des ligaments utérosacrésDéfinitionLigament utérosacré : Ligament qui unit le col de l'utérus au sacrum et se confond avec le bord supérieur de la lame sagittale sacro-recto-génito-vésico-pubienne.),
- Et parfois, une rétroversion utérineDéfinitionUtérus orienté vers l'arrière, alors que normalement il devrait se trouver couché sur la vessie. Le corps de l'utérus est couché sur la vessie, s'il est trop penché en avant il est dit antéversé. Si le corps de l'utérus part vers l'arrière, il est dit rétroversé. L'utérus rétroversé est loin d'être exceptionnel puisqu'on estime que 20 à 30 % des femmes ont cette variante anatomique. Médicalement ça peut donner plus de douleurs au moment des règles, une petite gêne lors des rapports. Pendant la grossesse, il peut y avoir une gêne pendant l'accouchement car le bébé appuie sur l'arrière. On n'opère ce genre d'utérus pour le redresser que s'il y a vraiment beaucoup de douleurs..
Les dyspareunies profondes nécessitent souvent une cœlioscopieDéfinitionCœlioscopie ou laparoscopie : Technique chirurgicale mini-invasive de diagnostic (cœlioscopie proprement dite) et d'intervention (cœliochirurgie) sur la cavité abdominale, de plus en plus utilisée sur l'appareil digestif (chirurgie viscérale), en gynécologie, et en urologie. Elle fait partie des techniques d'endoscopie chirurgicale. (voir cœlioscopie et examen cœlioscopique) pour faire le diagnostic de la cause et en particulier rechercher et traiter l'endométriose.
La dyspareunie peut évoluer vers la guérison quand la cause a été traitée. Une meilleure acceptabilité est permise par les prises en charge de thérapie cognitivo-comportementale, mais parfois l'aggravation se manifeste par apparition d'un vaginisme, d'une anaphrodisie, d'une anorgasmie ou d'une conjugopathieDéfinitionSouffrance pathologique due aux mauvaises relations dans le couple..
On peut consulter sur ce sujet le site web : www.masexualite.ca
3/5