CONSULTER AUSSI :

L'ulcération génitale est la perte d'intégrité des muqueuses (ou de la peau génitale) laissant à découvert le derme et s'accompagnant presque toujours d'adénopathieDéfinitionÉtat pathologique d'un ganglion lymphatique dont l'inflammation peut avoir plusieurs origines étiologiques. Il s'agit de l'hypertrophie d'un ganglion lymphatique.s satellites.

Elles doivent essentiellement faire discuter trois diagnostics : l'herpèsDéfinitionMaladie virale chronique responsable d'éruptions cutanées récidivantes et portée par le virus « Herpes simplex ». Elle représente également la première cause d'ulcérations génitales en Europe principalement. L'herpès génital favorise la transmission du virus du sida. Affection récidivante et douloureuse, l'herpès génital est responsable du redoutable herpès néonatal. Cette maladie, vécue péniblement sous quelque forme que ce soit, ne peut jamais être totalement guérie et impose donc au porteur de prendre des précautions, y compris en dehors des crises (il reste potentiellement contagieux). L'herpès est une maladie considérée comme bénigne chez les sujets en bonne santé, elle peut se révéler très sérieuse chez les sujets présentant un déficit immunitaire, chez les nourrissons ou chez les femmes enceintes. (voir herpès, herpès simplex (HSV), herpès (dermatologie) et herpès (pédiatrie)), la syphilisDéfinitionSyphilis ou vérole : Maladie vénérienne, infectieuse et contagieuse, due au tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre initial et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années après la contamination. (voir syphilis (dermatologie) et syphilis (gynécologie)), le cancer.

1  -  Conduite à tenir devant une ulcération génitale

L'interrogatoire

  • Évaluer le comportement sexuel du patient.
  • Préciser le mode de survenue, les circonstances déclenchantes, la notion de récidive, l'existence d'une automédication générale ou locale.
  • Déterminer le délai séparant la date du rapport et les premiers symptômes.
  • Évaluer l'état général du patient.
  • Antécédents (MST (voir maladies sexuellement transmissibles), terrain).


L'examen physique

  • Définir les caractéristiques de l'ulcération génitale ;
  • Rechercher des adénopathies satellites ou générales ;
  • Faire un examen génital complet, anal et buccal.


Les examens complémentaires

Ils doivent être guidés par le contexte clinique, l'interrogatoire et l'examen clinique soigneux. De façon systématique, on réalisera :

  • un examen direct au microscope à fond noir,
  • une culture cellulaire pour recherche d'herpès,
  • une sérologie HIV (voir VIH et VIH (dermatologie)), TPHA et VDRL qui seront refaites à 3 mois,
  • puis des examens complémentaires orientés en fonction des orientations diagnostiques.
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